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 Magazine Russe :

 - “ Peu importe que vous soyez Belle, si Vous ne gagnez pas, Vous êtes Perdus ”


Elena Dementieva en parlant d'elle et de ses rivales.

 - Il y a plus d'une semaine l'équipe russe a gagné la Fed Cup , ayant battu l'équipe française a Roland Garros. La principal joueuse russe, Yelena Dementyeva, a été interviewé par Valeria Mironova, une correspondante du Kommersant-sport.
Photo elena

 - Quelle partie du match était la plus difficile pour vous ?

 - C'est difficile a dire. Le match entier était un événement très saisissant, dont le résultat était absolument imprévisible. Les deux équipes étaient égales. Psychologiquement, le double était le plus difficile. Le score était 1:1 par les jeux. Ce match de deux jours était un véritable marathon.

 - Étiez-vous surprise quand Shamil Tarpishchev, vous a dit de jouer avec Dinara Safina ? Vous ne pouviez pas avoir de pause après le match difficile contre Amélie …
 - Après que j'ai gagné le jeu contre elle, Tarpishchev m'a demandé de jouer de nouveau dans le double. J'ai été d'accord, bien que je sois épuisé. Nastya Myskina n'a pas joué son meilleur tennis c'est pour cela que Tarpishchev a cru que si elle perdrait ce serait psychologiquement difficile pour elle de jouer en double. C'était pourquoi il a placé Dinara Safina.

 - Quand Myskina a perdu contre Marie Pierce, score est devenu 2:2, les françaises étaient dans une position plus avantageuse psychologiquement, d'autant plus qu'ils ont été soutenus par les spectateurs. Comment avez-vous surmonter votre nervosité ?

 - Dinara Safina était plus nerveuse. Mais elle s'est concentré et a fait face avec courage. Quant à moi, j'étais si fatigué que je n' avait simplement aucune force pour être nerveuse. En plus Tarpishchev réussissait toujours à nous calmer et a continué à le répéter, les françaises étaient aussi nerveuse à la fin. Je devrais ajouter que les fans français de tennis se sont comportés très bien au cours des matchs durant le week end. L'atmosphère était excellente. En général, le public français me traite bien, peut-être parce que je parle le français, que j'ai étudié à l'école. L'anglais irrite les Français. Quand j'ai joué j'ai senti une sorte de soutien des spectateurs locaux.

 - Quand on a donné à l'équipe russe la coupe tous ses membres étaient heureux, sauf Anastasia Myskina. Elle a semblé assez lugubre, n'a pas même souri ?
 - Bien, c'est tout à fait compréhensible. Elle a perdu ses deux matchs, c'est-à-dire elle n'a pas aidé son équipe. D'autre part, nous avons vraiment gagné le match. Nous l'avons calmée comme nous pourrions. On devrait se souvenir que sans ses victoires nous n'aurions pas été capables d'atteindre le finale. Elle a vaincu Venus Williams qui avait gagné Wimbledon, ce qui a rendu possible la finale. En général, le travail d'équipe est fondé sur les succès individuels : on gagne aujourd'hui, demain.

 - l y a une année l'ambiance sur ce cours était différente : Myskina heureuse et Dementieva triste.
 - Vous voulez dire la finale de Roland Garros.. Oui, c'était un moment difficile. Le plus probablement, j'étais trop fatigué et déprimé et perdre contre Myskina à l'époque. Pourtant, je me souviens de tout avec plaisir, ce n'était pas une tragédie pour moi et nous sommes de grandes amies avec Nastya. Mais c'était le premier cas dans notre histoire de tennis que deux joueuses russes ce sont rencontrée dans une finale de grand chelem. C'était un événement inoubliable tant dans ma carrière que dans celle de Nastya.

 - L'année dernière vous avez atteint les finales des grands chelem deux fois et cette année vous avez gagné la fed cup. Quelle est la chose la plus importante pour vous ?

 - Les deux. La victoire en fed cup est attendue depuis longtemps. Je jouais toujours dans notre équipe. Mais l'année dernière je n'étais pas dans l'équipe et la fed cup a été gagnée sans moi. Mais l'année dernière était plus romantique, pour ainsi dire. Ces deux finales étaient tout à fait inattendues. Toutes les joueuses de tennis rêvent d'une telle chose. Mais il est à peine possible d'atteindre les finales du grand chelem. Et nous avons réussi a deux reprise.

 - Quelle est l'atmosphère dans votre équipe ? les filles sont elle en bon termes entre elles ? Je me souviens que l'année dernière vous aviez des frictions avec Svetlana Kuznetsova. Vous avez même dit que vous ne lui parleriez plus.
 - Oui, il y avait une situation un peu désagréable. Les organisateurs de tournoi en Belgique ont dit qu'il y avait quelqu'un de dopé. Alors ils ont appelé "les coupables", en incluant Svetlana Kuznetsova et moi. À une conférence de presse Svetlana a dit qu'elle ne savait pas et a nié tout en bloc, mais n'a pas prononcé de mot d'autres filles mentionnées. En fait, elle s'est comportée comme si elle était seule. Pendant ce temps, j'ai dû me défendre des attaques de nombreux correspondants, et sa a naturellement perturber mon entraînement et mon jeu. C'était au moment de l'Open d'Australie. Je me suis senti furieuse et offensé et j'ai dit que je ne parlerais plus a Svetlana.

 - S'adresse-t-elle a vous maintenant ?
 - Je la vois rarement maintenant. Elle vit en Espagne et moi à Moscou. Nos chemin se croisent très rarement.

 - Est-ce possible pour les joueuses de tennis dans une équipe de coexister et travailler paisiblement ?
 - Ce n'est pas simple. Le tennis est un sport individuelle. Il n'est pas facile de jouer contre une personne aujourd'hui et de la soutenir et l'aider le lendemain. En général, il n'est pas facile de faire partie d'une équipe, mais il me semble que nous réussissons d'une manière ou d'une autre à nous débarrasser de nos sympathies et antipathies, ambitions personnelles. C'est surtout important dans le jeu pour la fed cup.
 - En plus je devrais mentionner le travail du capitaine de notre équipe, Shamil Tarpishchev, qui est capable de créer une bonne atmosphère dans l'équipe et de la préserver pendant les tournois importants. Et il peut transmettre son calme et sont humeur positive à tous ses membres.

 - L'année dernière les filles russes ont gagné trois des quatre grands chelem, mais rien cette année. Peut-on parler d'un effondrement du tennis féminin russe ?
 - L'année dernière était vraiment fantastique. Personne ne s'est attendu à de tels résultats, qui sont difficiles a répéter. Mais je ne dirais pas que cette année est mauvaise. Nous avons réussi à atteindre les demi-finales de grand chelem. Maria Sharapova est devenue la Numéro une mondiale et nous avons gagné la fed cup. Ainsi il n'y a aucun effondrement.

 - Qui des joueuses russes est la joueuse la plus prometteuse ?
 - Je ne sais pas vraiment . Il y a tant de joueuse en Russie jouant à n'importe quel tournoi. Beaucoup de nouveaux visages apparaissent sur les cours tout le temps et je ne sais pas même leurs noms. Mais j'ai qu'il y aura beaucoup de victoires importantes. Je suis de près toutes les finales et les demi-finales des grands chelem et il y a toujours quelqu'un, ou même plusieurs joueuses de notre pays.

 - Vous n'enviez pas Maria Sharapova, qui a maintenant les lauriers de la No1 mondiale et est jolie ?
 - Pas du tout. Peu importe que vous soyez belle, si vous ne montrez pas les meilleurs résultats, vous êtes perdus, personne ne s'intéressera jamais à vous. Tel est la loi de sport. Quant à Maria, c'est normale. Elle a gagné Wimbledon et les masters, ayant montré les meilleurs résultats. Et elle est vraiment belle. Tous ça fait sa grande popularité. Croyez-moi, si Anastasia Myskina ou moi devenons numéro une mondiale, le résultat sera le même.

 - Pourquoi vous êtes-vous séparés de votre entraîneur, Olga Morozova ?
 - J'ai travaillé avec elle depuis 18 mois et j'ai aimé notre association. Mais le temps est venu quand j'ai estimé qu'elle ne pouvait pas me donner plus. Il n'y avait aucun progrès de plus. Donc nous avons décidé de nous séparer.

 - Et qui est votre entraîneur maintenant ?

 - Je n'ai aucun entraîneur a part ma mère.

 - En ce qui concerne Richard Krajczek ?

 - Il a accepté de me donner des conseils. Nous avons travaillé surtout mes services, il était le meilleur dans ce domaine et a gagné à Wimbledon. Je devrais dire que son c'était de bon conseils et les exercices qu'il m'a recommandés ce sont avéré très utile.
 - Ainsi vous n'allez pas avoir un nouvel entraîneur ?

 - J'estime que je n'en ai pas besoin pour le moment. Les tournois de tennis sur terre battue sont terminés, maintenant sur l'herbe, maintenant sur dur et à cause de cela j'aurais d'une personne qui pourrait me corriger en jouant sur de différentes surfaces.
Quant à ma mère, elle m'aide physiquement, et moralement. Il y a eu beaucoup de personnes autour de moi, mais la personne la plus proche de moi est toujours ma mère.

 - Vous ne pensez pas que cette attachement émotionnel à une personne, même très proche, puisse être malsaine, dans votre carrière?

 - Non, je suis une personne indépendante.

 - Pourtant, vous préférez vivre avec votre mère …
 - je vis avec ma famille : le père, la mère et le frère. C'est juste, j'ai un appartement a moi, a coté de la maison dans laquelle nous vivons. En général, je n'aime pas parler de ma vie privée.

 - Combien de temps avez-vous l'intention de jouer au tennis et quand votre vie privée deviendra-t-elle une priorité ?

 - Il est difficile de dire. En général, faire les pronostics dans le sport est presque impossible. Je ne peux pas dire qu'en 2007, par exemple, je quitterai le tennis, me marierai et deviendrai mère. la seul chose je sais à coup sûr : tôt ou tard ma carrière sportive finira et je ne vais pas jouer jusqu'à 30 ans.

 - Est-ce que vous êtes fatigué de porter le fardeau de la gloire ?
Au début, c'est effectivement difficile. Mais au cours des cinq ans passés je m'y suis habitué. Il y a eu tant de hauts et de bas dans ma vie que j'ai maintenant appris à m'occuper calmement.

 - Aimez-vous vous occuper de la presse ?

 - Auparavant, j'était fatigué du fait de se mettre en contact avec les journalistes et la TV et les hommes radio. Mais alors j'ai estimé que c'était une façon de partager mes vues, mes pensées et mes sentiments avec mes fans et aussi les remercier de m'encourager.
 - Mais il y a une limite à ma force. Par exemple, quand nous sommes arrivés à Moscou après notre dernière victoire là, il y a eut tant de questions répétées dès le début que je me suis senti épuisé par le fait de répéter pour la énième fois que je me sentais bien, heureuse de ma victoire. Plusieurs jours plus tard j'ai été triste et me suis las que tout soit fini, comme c'est toujours le cas quand on atteint quelque chose de longtemps attendu.