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 Tennis Magazine 2001 :

 - "Le tennis c'est comme une drogue".

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"Je ne peut pas comprendre que l'on puisse jouer sur gazon "
 TM : A part les raquettes, qu'aimez-vous d'autre dans la vie ?
ED : Les cactus ! (rire) J'en ai plusieurs de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Des rouges, des jaunes, des verts. C'est une passion. Je les achète un peu partout dans le monde. En plus c'est pratique parce qu'ils n'ont pas besoin de beaucoup d'eau. Et comme je ne suis pas souvent là... Sinon, j'aime beaucoup la musique. J'ai envie d'apprendre le piano. Mais pour le moment, je suis nulle. (rire) Il m'arrive aussi de chanter, mais seulement quand je suis seul dans ma chambre.

TM : Vous vivez toujours a Moscou. Parlez-nous de cette ville ...
ED : J'adore Moscou. C'est ma ville préférée. Elle me manque beaucoup quand je suis a l'étranger. Ma famille, mes amis vivent tous là-bas. Je pense souvent à eux quand je suis loin. Et il y a tellement de belles choses à visiter à Moscou, tellement de beaux monuments, tellement de grands théâtres J'aime énormément les Russes. Ils sont intelligents amusants Dommage que la vie soit si dure chez nous. Ce n'est pas juste. Le peuple a envie de travailler, mais il ne reçoit pas assez d'argent pour vivre convenablement.

TM : Lorsque l'on parle de la Russie dans les informations, il y a souvent des choses négatives qui sont dites à propos de ce pays. Quelles sont vos réactions quand vous entendez ces commentaires ?
ED : Ce n'est pas agréable, c'est sûr. Et puis parfois ce n'est pas la réalité. Mais vous connaissez les journalistes. Il s aiment toujours exagérer. (rire)

TM : Les journalistes justement. Il parait que vous envisagiez d'adopter cette profession plus tard ...
ED : Oui, mais c'est fini maintenant. Je ne veux plus ! (rire) J'ai appris à les connaître ! C'est difficile de savoir ce que je ferais après le tennis. J'ai récemment parlé de ça avec Sabine Appelmans qui vient d'arrêter la compétition. Elle va travailler un peu à la télévision tout en fondant une famille. C'est un bonne équilibre.

TM : Aimez-vous écrire ?
ED : Oui, mais seulement de la poésie.

TM : En revanche, ce que vous n'aimez pas, ce sont les états Unis ...
ED : Oh, non ! Je ne comprend pas les américains. Leur mentalité est tellement différente de celle des Russes. Je ne me sens pas du tout à l'aise aux états-Unis. Dés que j'arrive la-bas, j'ai aussitôt envie de rentrer. Dés le premier jour ! (sourire) mais j'aime quand même bien New York. Je trouve que c'est une ville qui n'a rien a voir avec le reste des Etats-Unis. Ca ressemble un peu à Moscou, d'une certaine manière.

TM : Dans une interview récente, vous avez dit : " Je veux tout dans la modération". Que voulez-vous dire par là ?
ED : Je ne veux pas être une superstar. Même si j'ai du succès, je souhaite que ma vie continue d'être normale. J'ai envie d'aller dans les magasins sans être dérangée. Je vois Kournikova et je me dis que je ne désire pas connaître ce qu'elle vit. Elle ne peut pas faire un pas sans avoir un photographe ou un journaliste derrière elle. Ce n'est pas possible ! Parfois, on a besoin d'être seul, pour réfléchir, pour pouvoir se retrouver.

TM : Avez-vous parlé de ces problèmes avec elle ?
ED : Non, Je ne parle pas souvent avec elle. C'est difficile pour moi, comme pour vous les journalistes, c'est comme ça. (sourire)

TM : Vous avez avoué apprécier le jeu de Martina Hingis. Pour qui avez-vous de l'admiration sur le circuit masculin ?
ED : J'aime beaucoup André Agassi et Marcelo Rios.

TM : Et les deux stars Russes ? Marat Safin et Yevgeny Kafelnikov ?
ED : Je ne connais pas beaucoup Yevgeni. Marat, je le côtoie depuis tellement longtemps. Il est si drôle. Il n'est peut-être pas assez sérieux, en fait. Dans quelque années, il sera plus mur et, j'en suis sur, beaucoup plus fort. Comme moi j'espère !.