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 Tennis Magazine 2006 :

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" Ma finale olympique est à ce jour mon meilleur moment. Jouer pour mon pays, c'est ce que j'aime par dessus tout "

 - T.M : Comptez- vous vous faire aider sur le plan mentale ?
 - ED : Non, ma mère peut m'aider pour cela. Et je crois surtout que c'est a moi, de trouver la solution. Je n'ai pas besoin qu'on me dise ceci ou cela, je dois trouver moi-même.


 - T.M : Parmi ces moments particulier du grand chelem, il y a eu l'an dernier cette demi-finale de l'USOpen contre Mary Pierce et l'incident de l'arrêt pour blessures. Sur le court, vous aviez fait preuve de sérénité et de patience. Si une telle situation venait a se reproduire, comment réagiriez-vous ?
 - ED : Je me suis montrée patiente parce qu'au début, je ne me rendais pas compte de la durée de l'arrêt. Je savais qu'on avait droit à six minutes, quelque choses comme ça. Mais là, je n'avais jamais vu un break pareil ! Je pense que qu'elle a tiré avantage de cette pause. On a beaucoup parlé de cette accident, mais je continue de dire et de penser que si vous êtes la meilleure, ce n'est pas un telle incident qui peut vous empêcher de gagner. En fait, Mary était en grande forme. Et la manière dont elle a joué ces derniers temps est tous simplement fantastique. J'ai beaucoup de considération pour elle et la manière dont elle est revenue à son meilleur niveau.

 - T.M. : Vous vous défendiez de vouloir prendre une revanche avant votre match de la finale de fed cup, mais après votre victoire, vous avez accepté le terme ...
 - ED : (rire) Oui effectivement, j'ai reconnu que c'était une bonne façon de pour moi de chasser le souvenir de l'USOpen et que cela m'enlèverait même un peu de pression des gens qui me reparlaient tout le temps de cette affaire. C'est vrai que tout cela m'a un peu perturbée, à tort. Car après tout, c'est juste un jeu, et peut être devons-nous tout simplement changer quelque règles.


 - T.M. : Quand vous comparez la victoire en fed cup et votre médaille d'argent aux jeux Olympiques de Sydney, laquelle de ces 2 performances mettriez-vous au-dessus ?
 - ED : Pour moi, ma finale olympiques est a ce jour mon meilleur moment. Car j'avais 18 ans, personnes ne s'attendait à ce que j'aille en finale. J'étais moi extrêmement surprise et tellement heureuse. Mais en fait, c'est à chaque fois la même chose quand je joue pour mon pays. C'est ce que j'aime par dessus tout.


 - T.M. : Au point de penser, comme vous l'avez dit, à la finale de fed cup en pleine demi-finale de l'USOpen ? Est-ce possible ?
 - ED : Mais bien sur ! et pourquoi pas ? Je sais que pour la plupart des joueuses et joueurs, c'est le grand chelem d'abord. C'est très important, bien sur. Mais pour moi, jouer pour mon pays me donne une énergie et une force supplémentaires. D'autant plus que les russes ne comprennent pas grand chose à ce qui se passe sur le WTA tour. Alors que les jeux olympiques ou la fed cup, ils connaissent bien et cela les passionne.


 - T.M. : Vous qui semblez réservées et presque timide, vous dites aimer les grands stades, les atmosphères électriques. Quel stade préférez-vous pour vivre ces grands moments ?
 - ED : Pour moi c'est Roland Garros ! Ma première grande finale tout ce public, la finale de la fed cup. Une atmosphère si chaleureuse, c'est formidable. Ce n'est pas aussi grand qu'a l'USOpen, mais à Roland Garros c'est comme si je me sentais a la maison.

 - T.M. : Parce que vous parlez le français ?
 - ED : Pas seulement, mais cela dit, cela vient de loin car à l'école, voyant que j'était motivée, mon professeur de français m'avait demandé pourquoi je voulais travailler cette langue. Et j'avais dit : parce que si un jour je gagne Roland Garros il faut que je puisse dire quelque chose.


 - T.M. : C'était pour cette seule raison ?
 - ED : Non, bien sûr ... Toute petite, Paris me fascinait, mon rêve était de venir visiter la ville, ses quartiers historiques. J'en ai vu quelques-uns.


 - T.M. : Parlez-vous français avec les joueuses françaises sur le circuit ?
 - ED : Cela m'arrive. Elles sont toutes très sympa avec moi. Et je crois que ça leurs plaît, ça les amuse de parler dans leur langue avec moi ...