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 Tennis Magazine 2006 :

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 - T.M. : Vous aviez autrefois de l'admiration pour elle, est-ce toujours le cas ?
 - ED : Absolument. J'apprécie son jeu et aussi sa personnalité, c'est une fille bien. En tant que joueuse, elle pratique le tennis le plus intelligent du monde. Bien sur, elle n'est pas physiquement très puissante. Mais elle a un oeil incomparable, une technique parfaite pour éxcécuter tous les coups du tennis, et elle peut remercier sa mère, Mélanie, de lui avoir apprise ce jeu-là.


 - T.M. : Quand vous voyer des athlètes quitter prématurément leur sport et revenir ou tenter de revenir plus ou moins longtemps après, que vous dites-vous ? Vous imaginez-vous dans la même situation ?
 - ED : C'est l'une des choses les plus difficiles, de saisir le moment où l'on peut dire : stop. Vous devez être sur que vous n'avez plus l'envie ou la capacité de faire évolué votre jeu, sur aussi de pouvoir faire autre quelque chose d'intéressant dans une autre vie car bien évidemment il y a bien autre chose que le tennis dans la vie. Mais il faut faire cela avec beaucoup de précaution. Ou alors, ce que je comprends très bien, partir après une longue carrière sur une grande victoire, comme Pete Sampras. Ca, c'est l'idéal. En fin, je crois que le problème est particulièrement sensible pour les filles, car arrive un moment où elles pensent forcément à d'autre chose que le tennis : des enfants, une famille. Dans le cas de Martin, elle était trop jeune, à 22 ans, pour prendre une telle décision. Et d'ailleurs, j'ai toujours été persuadée, au fond de moi, qu'elle reviendrait. Cela dit, une parenthèse de trois ans, c'est énorme.

 - T.M. : Donc vous ne vous imaginez pas, vivre sans tennis ?
 - ED : Non, c'est la part la plus importante d ma vie. Je sais que plus tard, j'aurais de grands souvenirs. Pour le moment, j'aime la vie que j'ai, j'adore la compétition, j'adore surmonter des situations difficiles en match. Non pour l'instant, je ne m'imagine pas faire autre chose.

 - T.M. : Mais avez-vous déjà pensé à ce que vous pourriez faire après le tennis ?
 - ED : Un peu, oui. J'avais commencé des études de "sports management" à l'université. J'avais même essayé pendant quelques mois de les poursuivre parallèlement à ma carrière de joueuse, mais c'est trop difficile. j'ai vu que je devais faire un choix : jouer ou étudier. Mais je suis presque sure que je resterais dans le sport.


 - T.M. : Financièrement, vous aurez la liberté de faire ce que vous voudrez ...
 - ED : Oui, et c'est une chance énorme. De pouvoir faire demain des choses que j'aime faire et pas que je dois faire.


 - T.M. : Vous intéressez-vous justement à vos finances, vos contras, vous tenez-vous au courant de la situation ?
 - ED : (rire) Alors là, je dois dire, pas trop. Je laisse cela à mon agent, Octagon, et aussi à des membres de ma famille qui suivent les affaires de près. Vous savez, quand j'était plus jeune, je ne savais même pas que nous étions payées pour jouer au tennis. Je voulais qu'une chose : gagner le trophée Heureusement, ma mère était là pour prendre le chèque ! (rire)


 - T.M. : Comptez-vous vous établir définitivement à Moscou après votre carrière ?
 - ED : Oh ... (rire). Je suis presque sure que j'achèterai un appartement a paris. évidemment tour dépendra de la tournure que prendra ma vie, la famille et tour ça. Mais j'aime trop cette ville.


 - T.M. : Mais qu'appréciez-vous particulièrement en France ?
 - ED : Cela a été une grande chance pour moi d'apprendre le français. ainsi, je profite mieux de Paris, qui est l'une des plus belles villes du monde et que j'adore, je l'ai dit. J'y ai déjà de très beaux souvenirs. Et j'ai pu y rencontrer, pendant le dernier tournoi de Roland Garros, une personne qui est devenue très importante dans ma vie, donc vous voyez, Paris pour moi .... (éclat de rire). Et ... oui c'est un français, je n'en dirais pas plus !