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 Wimbledon quart de finale 2008 :

 - Elena DEMENTIEVA def. Nadia Petrova 6-1, 6-7, 6-3


-Q. Qu'est-ce que cela vous fait d'être en demi-finales a Wimbledon ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, c'est magnifique. Ce sont mes premières demi-finales ici et je suis très excitée juste pour cela, vous savez, vous avez vu, c'était vraiment serré. C'était un moment si important pour moi, vous savez, pour se qualifier. Mais je suis vraiment heureuse d'avoir été capable de surmonter une situation si difficile dans mon match et j'étais capable de le finir, vous savez, d'une bonne façon.

Q. Ce qui vous est arrivé a Roland Garros contre safina vous a-t-il traverser l'esprit ?

ELENA DEMENTIEVA : je ne sais pas. Cela vous revient a certains moments et j'essayais de ne pas y penser et d'être agressive, de rester concentré. Mais, vous savez, je veux juste dire, mon sentiment, vous êtes dans les demi-finales, vous voulez vraiment le faire. J'ai juste perdu d'une façon ou d'une autre a nouveau ma concentration. C'était vraiment difficile, vous savez, pour recommencer dès le début du troisième set.

Q. Qu'est-ce que vous vous êtes dit pendant la pause avant le troisième set ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, en fait, vous savez, je me suis juste dit que je dois croire que j'ai gagné ce deuxième set 7-6 et cela m'a donné l' énergie au début du troisième jeu. Je n'ai pas voulu y penser. J'oublie immédiatement ce qui m'est arrivé parce que je me souviens de ce match contre Dinara et je n'ai pas joué du tout dans le troisième set. Ici je n'ai pas voulu vraiment perdre ce match. j'essayais vraiment de faire tout ce qui était possible pour lutter, jouer et être positive et je travaille vraiment dur.

Q. Et quand vous avez servi pour le match cette fois à 5-3, il ma semblé que vous n'étiez pas nerveuse du tout et vous avez bien joué en fait ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, je pense juste à la fin du set ou à la fin du match nous étions toutes les deux fatiguées. Je veux dire, c'était vraiment chaud là-bas et j'était vraiment fatigué à la fin du match. Cela m'a aidé. Vous vous sentez plus détendus juste à la fin du match et essayant juste de frapper la balle, ne prenant pas trop de risque et attendre la faute. Donc ouais, je suis heureuse d'avoir réussit a le faire.

Q. Vous dites que vous avez un problème avec votre concentration. Que pouvez-vous faire pour l'améliorer ?

ELENA DEMENTIEVA : je veux dire, il n'y a rien que vous pouvez faire. Vous devez passer juste par cette expérience. Puisque, je veux dire, c'est pas mal d' être nerveuse pendant le match. Ce n'est pas mal que ce soit serré. Je ne veux pas continuer sur le court et avoir l'impression que je ne m'en soucie pas, si je vais perdre ou gagner aujourd'hui. Je veux vraiment le faire, comme j'ai dit, pour la première fois dans ma vie je suis en demi-finales de Wimbledon. C'est vraiment énorme pour moi, donc tout vous devez faire, c'est juste de vivre une telle expérience et d'être capables de rester forts jusqu'à la fin.

Q. Pouvez vous nous parler de vos premières années sur herbe et comment c'était difficile pour vous?

ELENA DEMENTIEVA : Ouais, je me souviens de ma première fois en venant ici je ne pouvais pas me faire a la surface et je me battais beaucoup. Après avoir joué deux ou trois fois ici j'ai l'impression que j'aime vraiment cette surface, vous savez. Chaque match vous donne un petit peut plus de confiance. Chaque fois vous vous sentez beaucoup mieux, vous savez, avec le jeu sur le court. Donc ouais, je veux dire, en jouant sur le court central, c'était une grande expérience pour moi. Je crois que j'ai gagné sur le court Central pour la première fois. J'ai perdu contre Serena, j'ai perdu contre Sharapova la dernière fois et c'était une vraiment grande expérience pour moi.

Q. Pouvez-vous vous permettre une tell perte de concentration dans la demi-finale ? Vous avez échappé au fait d'avoir une perte de concentration aujourd'hui. Croyez-vous que vous serez capables d'y échapper en demi-finale ?

ELENA DEMENTIEVA : je veux dire, contre Vénus, elle est la championne, la tenante du titre. toute la pression est sur elle. Je n'ai rien à perdre vraiment, vous savez. Tout ce dont j'ai besoin, c'est juste d'avoir un jour de congé, à la récupération, juste pour jouer à mon jeu, juste apprécier le moment. Je veux dire, je n'ai rien à perdre vraiment contre elle. Je veux juste continuer sur le court et bien jouer.

Q. La semaine dernière vous avez été entraînés par John van Lottum qui retourne maintenant aux Pays-Bas. Que pourrait-il faire pour vous aider et vous a-t-il manqué lors des deux derniers matches ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, en fait je lui ai demandé de m'aider pendant Hertogenbosch. Il a dit qu'il pouvait venir pendant une semaine ici pour m'aider a Wimbledon, j'ai vraiment apprécié de travailler avec lui. C'est un très bon joueur. Il avait fait de bons résultats en jouant sur herbe, donc il m'a donné quelques bons conseils avant de partir. Ouais, c'était une bonne aide.

Q. Dans votre esprit, quand vous serviez pour le match, étiez-vous trop confiante ? Avez-vous cru que vous étiez déjà dans les demi-finales ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, non. Je veux dire, après avoir perdu 7-6 je n'étais pas sûr du tout. J'essayais de ne pas penser au score et juste jouer chaque point simplement. Ce n'est pas fini jusqu'à ce que vous serriez la main de votre adversaire, ainsi j'ai continuer a être agressive, continuez à lutter et voir ce que je pouvais faire.

Q. Je parlais du deuxième set quand vous serviez pour le match.

ELENA DEMENTIEVA : Ouais, Je veux dire, je crois que je jouais beaucoup mieux au début, comme 6-1, 5-1, 5-2, en servant pour le match. Alors, je ne sais pas. Je veux dire, vous devez être agressive à la fin pour finir le match. Vous devez le gagner vraiment, attendre non seulement ce qu'elle va faire. Je veux dire, à coup sûr, elle n'a rien à perdre. Elle va aller tenter quelques coups risqués. Elle prendra ces risques. Je ne pouvais pas rester a juste attendre dans le deuxième set.

Q. Vous dites que vous êtes la perdante contre Vénus. n'est-ce pas a vous d'être favorite ?

ELENA DEMENTIEVA : je crois que Vénus est la tenante du titre. Vous savez, elle aime jouer sur herbe et elle a gagné deux ou trois fois ici. Elle sait vraiment comment jouer ici, donc je crois qu'elle est favorite, vous savez. Nous ne jouons jamais sur herbe auparavant, donc sa va être notre première rencontre ici sur les courts sur herbe et nous verrons.

Q. Vous avez quelques idées sur la manière de la battre ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, donnez-moi juste un peut de temps. J'ai besoin d'apprécier mon moment. Demain à coup sûr j'y penserai.

Q. Nadia Petrova s'est plaint de la chaleur sur le court. Peut-être que le personnel pourraient en faire un petit peu plus. Nous vous avons vus tenir une poche de glace derrière votre cou.

ELENA DEMENTIEVA : Bien, en fait, personne ne s'est attendu vraiment a avoir un tel temps. Je veux dire, personne n'a mis de poche de glace et personne n'avait la glace. Je veux dire, nous n'avions pas de poche de glace au début du match parce que, il ne s'attendait pas a sa a Wimbledon. Donc vous devez être prêts pour ce magnifique temps, mais c'est comme un rêve pour les joueuses.

Q. Vous n'aviez pas mis de poche de glace sur vous ?

ELENA DEMENTIEVA : Non
..

Q. Certains joueurs ont presque besoin d'avoir des moments dramatiques dans leurs carrière, des hauts et des bas. êtes-vous comme ces joueurs ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, je ne peux pas dire que j'aime le drame, vous savez. À coup sûr je préfère gagner en deux sets. Mais, je veux dire, en jouant sur le Court central, je crois que c'est un grand privilège pour nous tous. Je n'ai pas voulu à - je veux dire, j'étais heureuse au début que je montre a chacun que je peux jouer, je peux bien jouer sur herbe. Mais j'ai besoin de montrer que je peux gagner ces matchs.

Ainsi pour moi, j'ai trouvé d'une façon ou d'une autre une manière de rester fort et positif dans le troisième set, vous savez, avec un deuxième set dramatique. Je veux dire, c'est pas mal.

Q. En parlant de haut et de bas, c'est votre 10ème année sur le tour maintenant. Comment réussissez-vous à garder votre motivation malgré les hauts et les bas durant toutes ces années ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, parce que je ne compte pas. Je ne compte pas combien d'années je joue. Chaque fois c'est comme si c'était la première fois.

Q. À la TV vous avez dit quand vous étiez dans le deuxième set vous avez pensé a Roland Garros. Comment cela s'est passé ?

ELENA DEMENTIEVA : j'ai pensé, Oops, je l'ai fait de nouveau, je suis hors des demi-finales ( rire). Que pouvez-vous y penser ? Et ensuite quand je prends du temps pour changer de tenu, je me suis concentré, je ne veux pas perdre. Je veux vraiment gagner ce match parce que je ne veux pas avoir a vivre cette expérience de nouveau. Et je l'ai gagné.

Q. Vous semblez avoir une très bonne attitude. D'autres joueuse seraient très négative. Vous semblez ne pas avoir de problèmes avec cela ?

ELENA DEMENTIEVA : je pense vraiment que tant que vous êtes sur le court il n'y a aucun temps pour être très affecté ou être décevant ou être négatif parce que, je veux dire, vous le ferez dans le vestiaire. Mais pendant que vous êtes sur le court et vous avez une chance de jouer devant la foule sur le Court central de Wimbledon, vous devez prendre toutes les risques et, vous savez, et lutter jusqu'à la fin parce que j'aime jouer, j'aime rivaliser, ouais.

Q. Vous ne voulez pas d'entraîneur pour une plus longue période ?

ELENA DEMENTIEVA : Bien, ma maman est mon entraîneur.

Q. Vous avez travaillé avec John.

ELENA DEMENTIEVA : Il m'aidait, mais ma maman est mon entraîneur.