La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 La Russie dans la seconde guerre mondiale :

Un peu d'histoire :

La seconde guerre mondiale fut une période charnière pour la Russie ( ex-URSS) de nation peut prestigieuse, elle devint une superpuissance a l'égale des états unis, mais le bilan humain a été terrible 25 millions de morts ( ce chiffre est encore sujet a controverse), et une partie du pays ravagée. Il faut dire que les russes ont supportés a eux seul les 2/3 ( voir les 3/4 en 41-42) des forces allemandes durant le conflit ! De plus le monde dans lequel nous vivons trouve son origine durant cette période, c'est pour cela que je pense que c'est une période importantes en particuliers en ce qui concerne la Russie. Pour bien cerner la russie concernant la seconde guerre mondiale il est nécessaire de rappeler certains faits :

La coopération germano-russe :

Du début des année 20 jusqu'à 1941 il y a eut une coopération germano-russe assez intense sur le plan militaire et industrielle aussi, pour s'affranchir du traité de Versailles les allemands coopérèrent avec le régime communistes pour expérimenter les concept de blizkrieg en autre et divers tactique militaire. Les militaires russes apprirent beaucoup des allemands mais le contraire est aussi vrai ce sont les russes qui créèrent les première divisions aéroportés et les allemands s'en inspirèrent par la suite. Une centaines de généraux russes allèrent même a l'école de guerre en Allemagne. Les terribles purge stalinienne anéantir le fleuron des généraux russes peu avant la seconde guerre mondiale, heureusement certains d'entre eux survécurent notamment Joukov, Koniev, Vatoutine, Zakharov ( organisateur hors pair), Rokossovski, etc.…

Les purges staliniennes :

L'élimination d'un grand nombre d'officiers compétents de l'Armée rouge lors des purges est généralement considérée comme une des raisons principales des défaites soviétiques initiales face à l'attaque de l'Allemagne nazie lors de l'opération Barbarossa en été 1941. La modernisation de l'armé rouge dont Toukhatchevski durant les années 30 fut l'un des plus grand artisans s'est en effet heurté a la vieille garde composé de généraux amis de staline, accusé de complots une grande partie des cadres expérimentés furent exécutés, ce fut une véritable saigné de l'élite militaires russes.
Les carences dans l'encadrement furent mise a jour lors de la guerre russo-finlandaise. La Finlande malgré ses faibles moyen tient en échec l'armé rouge pendant de nombreux mois. En occident cette échec de l'armé rouge confortèrent les états majors ( dont les allemands) sur la faible valeur militaire des russes, Churchill disait de l'armé rouge que c'était une armé au potentiel quasi nul. En réalités cette échec montraient aussi les limites de la guerre mécanisées, la Finlande est un pays parsemé de lacs et de bois peut propice aux offensives, de plus cette échec fut salutaire car il obligeant staline a prendre des mesures, rétablissement des grades, promotion des officiers compétents, mise a avant par les compétences et non par la fidélité, réorganisation de l'armé en profondeur et accélération du développement du T34 et KV1, mais le mal était fait.

Le pacte Germano-soviétique :

Le 23 aout 1939 est signé le pacte de non-agression germano-soviétique entre le ministre des affaires étrangères Molotov et Von Ribbentrop. Ce pacte est assortis d'échange commerciaux et de close secrète comme le partage de la Pologne, Staline annexe aussi les états baltes.
Hitler était pressé d'atteindre son but mais il ne pouvait pas tout entreprendre à la fois, l'Allemagne vivait dans l'angoisse d'une guerre sur deux fronts. Pour les alliés le coup fut terrible : le pacte rendait la guerre possible a l'ouest. ( il faut noter que en cas d'alliance des alliés avec l'URSS, cette dernière aurait été obligé de passer par la Pologne pour attaquer l'Allemagne, chose peut réaliste).
De son coté staline voyait le conflit arriver( il savait qu'a long terme un conflit était inévitable), n'entendait pas que son pays supporte la plus grosse partie des sacrifices, il avait besoin de temps pour préparer son armée ( voir conflit finlandais) et espérait secrètement que l'Allemagne et leurs adversaire s'épuisent. De plus ses entretiens avec les anglais et les français l'avaient laissé inquiet sur la puissance réel des alliés d'une part la réel volonté des alliés de s'engager dans une guerre, ( L’unité de la Tchécoslovaquie était garantie par deux traités avec la France et cette dernière n'a pas fait grand chose lors de son annexion par l'Allemagne), qu'en a l'Angleterre durant l'entre guerre elle c'était montré plus conciliante qu'on ne le pense, voire Doc annexes ) a l'évidence Hitler était l'homme fort de la situation en Europe.

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Par Benoist BIHAN extrait la nouvelle revue de l'histoire

 

Une diplomatie francaise hésitante :

Un accord militaire venant compléter le traité d'assistance mutuelle franco-soviétique, ardemment souhaité par certains officiers de l'EMA, passe a la trappe suite aux intrigues mais aussi à la position nuancée du général gamelin concernant l'accord de 1935. Une note du générale gamelin "la force militaire russe apparait comme une force d'appoint avec une efficacité variable suivant l'attitude de la Pologne et incapable de faire sentir sa pression dès le premier jour des hostilités", de plus un renforcement des accord de 1935 est entravé par le fait que le générale gamelin préférait un renforcement de loin avec la Roumanie.

Pourtant, devant l'imminence du danger hitlérien, on tente des travaux d'approche du côté soviétique : l'ambassadeur de l'URSS à Londres, Litvinov, propose en avril 1939 un traité d'alliance entre son pays, la France et le Royaume-Uni. Londres diffère sa réponse, ce qui, en termes diplomatique, équivaut à un refus. Chamberlain, informé des avances allemandes faites auprès du Kremlin, refuse pour autant de s'inquiéter outre-mesure : on enverra bien une délégation début août, mais on met le parlement en vacances jusqu'en octobre. En clair, le possible traité ne serait pas ratifié avant l'automne. Quant à la délégation... On décide que la faire partir en avion serait trop cher, elle quitte donc Londres le 5 août en bateau pour arriver le 11 à Moscou via Leningrad. Elle est conduite par un auguste incapable, qui plus est aux pouvoirs limités, et qui, pour faire bonne mesure, a comme par hasard oublié ses lettres de créances (lettres d'authentification destinées au pays hôtes, sans lesquelles il ne peut agréer officiellement un diplomate, donc ne peut traiter avec lui). Et on fait diligence pour les lui apporter, puisqu'il les reçoit le 21 août, soit dix jours après son arrivée. Voilà qui laisse rêveur quant à la volonté des démocraties occidentales de s'allier avec l'URSS. Sans compter que même les propositions d'alliance restaient peu avantageuses pour Moscou : on veut bien s'allier, mais sans fournir de matériels ni aucune garantie précise avant que le conflit armé n'éclatât, et encore à la seule initiative de la France et du Royaume-Uni. Staline dira plus tard à Churchill que "les Alliés voulaient nous faire faire la guerre sans rien payer". En clair, utiliser les Russes comme chairs à canon ( un peu comme la première guerre mondiale). Ajoutons que les multiples reculs des démocraties occidentales pouvaient faire légitimement douter de leur volonté de faire la guerre ( Le 7 mars 1936, la Wehrmacht entre en Rhénanie, démilitarisée depuis le traité de Versailles. La Grande-Bretagne et la France condamnent cette action mais n'interviennent pas) , à tel point qu'Hitler lui-même était persuadé qu'elles ne bougeraient pas lors de l'invasion de la Pologne en septembre 1939. Si tel avait été le cas, l'URSS aurait vu la Pologne et les états baltes tomber comme des fruits mûrs dans l'escarcelle nazie, et la Wehrmacht à deux pas de Moscou, synonyme de danger mortel pour la Russie.

En somme la construction de htiler est collective, si il est vrai que le pacte germano-sovétique n'était pas glorieux ( partage de la pologne et annexion des états baltes ainsi que la liquidation de leurs élites), il ne faut pas oublier que l'alternative francaise et anglaise était peu crédible et manquait de consistance, des négociations dipolmatiques ont été remportées par celui qui était le plus crédible, et qui avait le plus a apporter. Il faut ajouter que de plus les évènements passé n'était pas favorables aux alliés. Lors de la tentative d'annexion de l'Autriche en 1934 par l'allemagne, seul l'Italie de Mussolini a fait reculer le régime nazis en massant des troupes au nord de l'Italie, se trouvant isolé et ayant constaté la passivité des alliés, Benito Mussolini constata qu'il valait mieux s'entendre avec l'homme fort du moment. Certes Hitler n'était pas un ange mais le calcul de Staline qui voulait que le régime nazis ne s'en prendrait a l'URSS que lorsqu'il en aurait finis avec les anglais et les français n'était pas un mauvais calcul en soit, de plus Staline espérais certainement monnayer sont entré en guerre contre l'allemagne si la guerre c'était éternisée en 1941.

 L'attaque du 22 juin 1941 :

 

L'attaque allemande du 22 juin 1941 surpris tout de même staline car il pensait en toute bonne logique que l'Allemagne nazis n'attaquerait jamais tant que l'Angleterre ne serait pas battu, de plus certains de ses espions affirmaient avec raison que aucun équipement d'hivers n'avait été préparés et que en toute bonne logique aucune armée n'attaquerait l'URSS sans équipement d'hivers. Les britanniques l'avait bien prévenu de l'imminence de l'attaque mais il pensait que ce stratagème était destiné a forcer l'URSS a déclenché les hostilités, pour soulager la Grande Bretagne. Ainsi malgré tout les avertissements de ses services de renseignements ce fut un choc pour Staline. C'est seulement dix jours après l'attaque qu'il parla a la radio : " Dés ses premiers mots, on comprit que quelque chose avait changé; au lieux de s'adresser a la population en disant " camarades citoyens, il ajouta frères et soeurs mes ami, pour obtenir sont total soutient, il se faisait plus proche de son peuple, d'ailleurs farouchement patriotique". Il est vrai que l'appel au patriotisme mobilisa plus la foule que ne l'aurait fait l'appel aux communisme. Pour l'ensemble de la population russe le discours de staline était rassurant suscitant un élan patriotique sous divers formes dans un certains nombres de régions, en revanche les population plus a l'ouest étaient plus hésitantes, les ukrainiens considéraient les allemands comme un moindre mal, tout comme certain peuple du Caucase.

En bref trois grandes batailles furent décisifs sur le front de l'est :

La bataille de Moscou (octobre 41 a janvier 42) :

Après ses succès de l'été et pour en finir avec l'armé rouge, l'armé allemande déclenche l'opération Typhon le 2 octobre 41. L'offensive en direction de la capitale remporte des succès initiaux assez important, les allemand bénéficie ( et c'est rare) de plus de la supériorité numérique, les russes en crises d'effectif ne parvient a s'opposer efficacement. Les allemands réalisent plusieurs encerclements a Viazma et briansk. Malheureusement la liquidation de ces poches prennent 3 semaines, de plus l'apparition de la boue et de la neige ( raspoutitsa et mazota) freine l'effort allemand fin octobre l'offensive est suspendu.
Le 15 novembre c'est la reprise de l'offensive mais l'opposition Russes se durci, les températures chutent et sont accompagnées de chute de neiges. Les combat sont très durs certaines division russes préférant être anéantis plutôt que de se replier, la progression allemande semble irrésistible, mais les pertes s'accumulent, le 24 novembre la 7° panzerdivision entre dans Kline à 75 kilomètres seulement du Kremlin, la victoire semble proche. Partout les russes sont contenus, puis rejetés en arrière, après une lutte d'une rare violence pour d'obscure village, Sverchkovo, Selishchevo changent de mains plusieurs fois, le seul mérite de ces combat est d'avoir freiné les allemands.

Du 3 au 5 décembre des unités de la 2° panzerdivision arrivent jusqu'à la gare de Lobnia à 17 kilomètres de la capitale. Au soir du 5 décembre, les forces allemandes sont partout arrêtées, exsangues. Le front ne forme une succession de boucles, de poches qui sont surtout totalement indéfendable. Dés le 6 les russes vont passer a la contre offensive au pire moment pour les allemands, la défaite va se transformer en désastre.

Les réserves de Joukov :

Durant les dernière jours du mois de novembre, la Stavaka ( état major russe) achève de concentrer trois nouvelles armés autour de Moscou, 4 autres sont crées à l'arrière du front fin novembre afin de parer a toute percée du front ou a toute enveloppement de la capitale, les réserves en provenance de Sibérie sont enfin là. En réalité les russes dès le 7 novembre c'était déjà constitué une réserves stratégiques de près de 100 000 hommes, 2000 canons et 300 chars, mais il fallait un délai de quinze jours pour achever la formation et la concentration des troupes.

Les allemands ont commis l'erreurs de croire que les russes ne se renforcerait plus après le début de l'offensive en octobre, c'était vrai du début de mois d'octobre jusqu'à la mi-novembre, ce n'était plus vrai après. La Stavaka a attendu que l'offensive allemande soit vraiment a bout avant de contre- attaquer au moment le plus opportun. C'est la première défaite de la Wehrmacht les pertes allemandes sont lourde, elle a été repoussé loin de Moscou. C'est l'échec, l'armée allemande ne parvient pas a détruire l'armé rouge, c'est l'échec de la blitzkrieg ( la guerre éclaire) la guerre sera longue.

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La bataille pour Moscou
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Par Yves Buffetaut Militaria n°9.

 

annotations la genèse du char Panther :

Alors que l'offensive se déroule très favorablement pour Hoth ( nord) et Hoepner ( milieu) au sud en revanche l'attaque allemande de la 4° panzerdivision fer de lance en direction de Toula le 6 octobre 1941 subit un premier revers. En effet en face la 4° brigade blindée du générale Katoukov inflige de lourde pertes aux allemands, cette brigade est composé en grande majorité de T34 et KV1, la supériorité tactique permet de stopper l'attaque russe, les pertes s'équilibre, mais de l'aveu même de Guderian cette courte bataille empêchera pour un temps la poursuite de l'avance vers Toula, objectif important sur la route de Moscou. Après ce dur avertissement il demande la création d'une commission composée d' ingénieurs en armement et d'ingénieur civils afin de mettre au point un char susceptible de lutter contre le T34, cette commission s'appel déjà a l'époque la commission Panther, nom du futur char allemand.

 

 
 
 
 

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