La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

  La bataille de Stalingrad août ( 42 à février 43) :

Au printemps 1942, l’armée allemande reprend l’offensive dans le sud de la Russie en concentrant ses forces vers les champs de pétrole du Caucase, au sud de l'URSS. L'objectif Bakou et Grozni qui fournissent près de 70% du pétrole russe et interrompre la voie ferré en provenance du sud qui transite par Astrakan sur les bords de la mer Caspienne. La 6° armée, avec plus de 300 000 hommes est chargée de protéger le flan nord de l'attaque allemande en prenant Stalingrad ( objectif secondaire) sur les bord de la Volga. Le gros de l'attaque allemande étant dirigé vers le Caucase ( sud-est) et la capitale Bakou.


La ville de Stalingrad représente un verrou pour le contrôle du nord Caucase et de la Volga par ou transit un important trafic fluviale. Les succès initiaux sont encourageant mais en se rapprochant de la ville les combats se durcissent, les combats de rue ne permettent plus a l'armé allemande de jouir de sa supériorité tactique, notamment en blindés ( mal adapté en milieu urbain), les steppes laissèrent place aux berges abruptes de la Volga coupés de ravins et de vastes zones industrielle, donc certaines restèrent célèbres : " l'usine octobre rouge, l'usine des tracteurs, etc.. Il faut noter que l'armé rouge a malgré tout traversé une crise morale durant la période juin, juillet 42. Imposant a staline son ordre N°227 daté du 28 juillet 1942, staline indique que plus un pas en arrière ne sera toléré.

Noter que le groupe d'armée principale dirigé vers le sud-est après de brillants succès comme la prise des puits de pétrole de Maiko va être arrêté par plusieurs obstacles insurmontables, l'étirement des lignes de communication, ( 1500 km entre Rostov et Bakou), le relief devenant peu favorable aux blindée, une immense steppe désertique laisse la place a un relief montagneux, la résistance russe se durcissant a l'approche de grozny et enfin les combats de Stalingrad drainant des renforts qui était destiné pour le Caucase.

Les combats de rues qui ce déroule au cours de l'été et l'automne 1942, permettent aux Soviétiques d'user, dans des combats d'une intensité jamais atteinte, le fer de lance de la wehrmacht, en résistant pied a pied dans les décombres de la ville, en multipliant les contres-attaques, ils donnèrent à l'armé rouges le temps de reconstituer une masse de manoeuvre et de fixer la 6° armé. Le 19 et 20 novembre 1942 la seconde phase de la bataille commence, l'armé rouge lance une offensive et encercle la 6° armée ( forte de 20 division contre 60 pour les russes) dans Stalingrad et la détruit début 43. La bataille de Stalingrad donna au soldat russe l'occasion d'affirmer ses qualité traditionnelles de courage et d'abnégation. C'est une victoire russes psychologique et moral surtout pour la première fois une armé allemande est encerclé et entièrement anéanti, cette défaite allemande marqua bon nombre de combattants.

Des combats terribles : " Le temps c'est du sang" devise du générale russe Tchouikov, a partir du mois de septembre le but premier des hommes de la 62° armé est maintenir la 6° armé allemande a l'ouest de Stalingrad, position où ses flans sont vulnérable.
"Il y a quinze jours que nous nous battons pour une seule maison, à grand coups de mortier, de grenade, de mitrailleuse… et de baïonnette. Depuis le troisième jour, les corps de 54 des nôtres jonchent le sol, à la cave, dans l'escalier… le front ? C'est un corridor entre deux chambres incendiées, un mince plafond entre deux étages. D'étage à étage, on se bombarde avec des grenades, au milieu d'explosions, de poussière et de fumée, de débris de mobilier et d'excréments humains".


 

 

 

 La bataille de Koursk en juillet 43 :

L' opération citadelle lancé le 5 juillet 1943 par les allemands vise l'encerclement et le destruction des armées russes autour de Koursk, c'est l'ultime effort allemand pour emporter la décision a l'est. L'offensive allemand est constitué de deux groupes d'armées, la pince nord sous les ordres du générale Model et la pince sud sous les ordres du générale Von Manstein. Bien qu'y ayant engagé l’essentiel et le meilleur de ses forces disponibles (notamment en blindée avec de nouveaux chars tigre ( 147) et panther, en nombres relativement restreint), la Wehrmacht se heurte à une défense russe opiniâtre, solide et bien organisée en profondeur, qu'elle ne parvient pas à percer malgré l'ampleur considérable des moyens engagés et subit de lourdes pertes.

L'offensive allemande lancé a partie du 5 juillet dans le nord du saillant est un désastre, la progression est a peine quelques kilomètres, les lourds Ferdinand se révèlent inadaptés a leurs rôle de canons automoteurs. En cinq jours l'avance est au grand maximum de 15 kilomètres, une misère aux regards des pertes, d'autant plus que le 11 juillet les russes attaquent au nord d'Orel, obligeant les allemands a stopper leur attaque.

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Les chars russes (PDF - 3.8 Mo)
Revue diverses


En revanche au sud l'offensive allemande pose de sérieux problèmes aux russes pendant un temps. Ils faut souligner que le groupe d'armés sud regroupe la plus forte concentration de blindés allemands. Au bout d'une semaine de combat le gain allemand se composent d'un rectangle de 25 kilomètres de larges par 20 kilomètres de profondeur.

A l'aube du 13 juillet les allemands lancent dans la bataille plusieurs divisions blindés notamment les SS Totenkopf, Das Reich en direction de Prokhorovka dans le but d'obtenir enfin une victoire décisive, attaque et contre-attaquent se succèdent des deux cotés, le soir du 13 les deux adversaires sont épuisées. Les pertes sont terrible de part et d'autre en particulier pour l'armé rouge. La situation coté allemand n'est cependant pas brillante, sur sont aile gauche le corps blindés est en plus mauvaise posture et ne peut couvrir le flancs de l'attaque principale. Malgré tout Von Manstein veut croire encore en la victoire. Le 13 juillet une conférence a lieu à l'état major allemand où une reprise de l'offensive allemande dans le sud du saillant est décidé pour le 16 juillet malgré les protestations du générale Model commandant l'attaque au nord du saillant.

Mais la situation se dégrade rapidement, les allemands doivent faire face a plusieurs offensives simultanés Sur le Donetz ( au sud du saillant de Koursk) Sur le Mious ( près de Rostov, dans le sud de la Russie) et dans le secteur de Leningrad. Obligeants les allemands a détacher des forces importantes le 24° corps blindés initialement destiné a l'offensive dans le saillant de Koursk est détaché vers le Donetz, les pompiers du reich ( le surnom donné par les soldats allemands aux division blindés SS) sont envoyé liquider la tête de pont du Mious. Le 17 juillet, l'OKH ( état major allemand) demande a récupérer plusieurs division blindée pour l'Italie ( où les américains ont débarqués), de plus la situation au Nord de Koursk se dégrade rapidement 2 autres divisions blindés doivent être transféré vers Orel pour s'opposer aux offensives russe qui menacent Orel. Pour Manstein c'est le glas de toute l'opération, 12 jours après le début de l'offensive c'est l'arrêt définitive de l'offensive allemande. L' opération Koutousov et l'opération Polkovodets Rumyantsev en direction vers Orel et Kharkov repousse inexorablement les allemands, Kharkov est libéré le 23 aout.

Cette bataille est une des plus importantes du conflit, à condition de la considérer en même temps que les contre-offensives soviétiques d’Orel et de Kharkov. Cette victoire russe souligne les progrès opérationnels des Soviétiques, leur supériorité dans la planification stratégique, leur maîtrise de la maskirovka, cet art de tromper l’ennemi sur ses buts véritables. De plus l'analyse du matériel allemand, et les contres mesures qui en ont découlées ont été trop souvent ignoré ( voir doc PDF 39/45 seconde partie). Il met notamment en lumière le rôle joué par la bataille du Mious, demeurée quasi inconnue en Occident. Fait important trop souvent négligé dans cette bataille, la répartition des blindées dans les deux camps, pour obtenir la victoire les allemands ont concentré a Koursk près de 90% de leurs blindées sur le front de l'est. Alors que cotés russe la concentration des blindées a Koursk n'étaient que de 36 %. Ce qui leurs a permis de multiplier les coups de butoirs sur l'ensemble du front, dans ces conditions l'initiative stratégique ( après la stabilisation du front a Koursk) s'est rapidement retrouvée coté russe.

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doc 39/45 2eme partie les tigres a koursk(PDF - 3.8 Mo)
Revue diverses

 

En 1945 la bataille de Berlin :

Symbole de la victoire, la régulatrice militaire, Maria Chalneva sur Alexanderplatz.

Le 25 avril 1945, les armées de Koniev et joukov donnent l'assaut finale contre Berlin, la ville capitule le 2 mai. La bataille coute aux russes près de 78 000 hommes tués et 274 000 blessées, 2000 chars et 500 avions. Depuis le début de l'offensive ultime en janvier plus de 750 000 russes ont péri. L'acte de capitulation est signé de l'Allemagne dans la nuit du 7 mais à 2 h41 a Reims par l'amiral Donitz, les combats devront prendre fin le 8 mai à 23 h 01. Une seconde reddition solennelle se fait a Berlin dans la banlieue nord-est, à 00 h28 en présence des représentants allemands des 3 armes ( Wehrmacht, Kreigsmarine et Lufwaffe) et pour la alliés : du Maréchal Joukov ( russie), le général Spaatz ( USA), générale de lattre de tassigny ( france), Sir arthur Tedder ( Angleterre).

La prise de Berlin par l'armée rouge marque la victoire de l'armé rouge en tant que grande puissance, la fin de la guerre en Europe et le début de la "cohabitation" avec les alliés. Dans toute l'europe libérée la joie éclate, la guerre est finie. La

 
 
 
 

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