La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

  Le groupe de chasse Normandie-Niémen :

Des français ont combattu en Russie, Le Groupe de chasse " Normandie-Niémen " :

Dès l'invasion de l'URSS par l'Allemagne en juin 1941, le général de Gaulle envisage d'envoyer des soldats français combattre sur le front de l'est. Quinze mois plus tard, en septembre 1942, une nouvelle unité Force aériennes françaises libres voit le jour : le Groupe de chasse n° 3 "Normandie". Constitué à Damas, sous les ordres du commandant Pouliquen et du commandant Tulasne, le groupe est rapidement informé qu'il a été choisi pour marquer la présence de la France auprès des Soviétiques et aller combattre sur le Front de l'Est.

Pilotes du Normandie Niemen.


Novembre 1942, les premiers pilotes et mécaniciens partent du Liban pour l'Union soviétique qu'il atteignent après un périple de plus de quinze jours. La première base se trouve à Ivanovo, à 250 kilomètres au nord-est de Moscou. Là, les Français vont percevoir des avions russes et s'entraîner sur Yak 7 biplace et Yak 1 monoplace. Le choix, laissé à l'appréciation du commandement français, se porte sur le Yak 1.
Les conditions climatiques, très rudes, sont difficilement supportables, les températures variant entre -25° et -30°. L'entraînement des 58 Français, pilotes et mécaniciens se prolonge jusqu'au mois de mars 1943. Le groupe fut engagé à partir du printemps 1943 et s'illustra dans la bataille de Koursk-Orel au cours du mois de juillet. Son commandant Jean Tulasne et son adjoint Albert Littolf sont tués au cours de cette bataille. Le premier est remplacé par le colonel Pierre Pouyade et le second par le commandant Louis Delfino.

 

 

 

 

 

Emblème du Normandie Niemen

Marcel Albert est l'un des rare survivants de l'escadrille Normandie Niemen, il commencer la guerre en France en 1940 a bord de Dewotine 520 avec 2 victoires a son actif. Volontaire pour partir sur le front russe, il rejoint le groupe Normandie le 7 octobre 1942. Aspirant depuis mars, il est nommé sous-lieutenant le 15 décembre 1942. Le 16 juin 1943, il remporte son premier succès en Russie

Pendant la bataille d'Orel, Albert ajoute cinq victoires à son palmarès. À la suite de la disparition du lieutenant Léon, il prend le commandement de la 1ère escadrille, le 4 septembre 1943. Lors de l'offensive sur la Prusse Orientale, en octobre 1944, il remporte sept nouvelles victoires. Staline le nomme " Héros de l'Union Soviétique ", le 28 novembre 1944. Promu capitaine, Marcel Albert quitte le régiment le 12 décembre 1944. Il est l'un des rares survivants du premier contingent et l'un des trois pilotes de Normandie-Niemen à devenir commandeur de la Légion d'Honneur. Anecdote : Marcel Albert, bien qu'ayant fait fortune en tant qu'industriel aux USA, continue de recevoir une pension de Russie, au titre de "Héros de l'Union Soviétique".

Site internet sur le Normandie-nieman http://www.normandie-niemen.com/Anecdote fabuleuse, rapportée par Michel.

http://normandieniemen.free.fr/

Il y a quantité de bande déssinées retracant l'épopée du Normandie Niemen voici une des plus récente :

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Le Avions russes Normandie Niemen(PDF - 3.8 Mo)
Magasine aviation

  Le souvenir de Normandie-Niémen reste vivace en Russie :

Pour la première fois, des soldats français ont participer, sur la place Rouge, à la traditionnelle parade militaire le Dimanche 9 mai 2010.

« Des héros ! Ils ont ouvert la voie vers Berlin… » Artour Alfiorov, 13 ans, rayonne dès qu’il parle des exploits de l’escadron de chasse Normandie-Niémen, ce groupe de pilotes français et de mécaniciens russes qui, ensemble dès 1942 sur le front est, ont combattu les avions de l’Allemagne nazie. « Ils ont prouvé que les deux armées pouvaient être partenaires et gagner face à Hitler. »

Gamin de Moscou parmi d’autres, Artour Alfiorov n’est pas une exception en Russie où, bien davantage qu’en France, l’histoire du « Normandie-Niémen » est largement connue de génération en génération. Dans les livres et à la télévision, c’est l’un des faits marquants de la Seconde Guerre mondiale. Nombreuses sont les villes à lui consacrer des musées. Et plusieurs écoles portent ce nom de légende.

C’est le cas de l’école 712, simple établissement moscovite. Ses 600 élèves ont accueilli mercredi 5 mai les membres du régiment français de chasse Normandie-Niémen, héritiers de cet escadron envoyé par le général de Gaulle, qui défileront dimanche sur la place Rouge. Ces 75 soldats seront les premiers Français à participer à la traditionnelle parade militaire du 9 mai, date de la victoire pour les Russes en 1945, devenue la fête nationale la plus sacrée. Des régiments américains et britanniques défileront également. Et, dans la tribune du 65e anniversaire de la fin de « la grande guerre patriotique » de l’URSS.

  Dimanche, le Normandie-Niémen défile sur la Place Rouge :

Dimanche 9 mai, à l'occasion des cérémonies commémorant la victoire de 1945, une délégation française participera à la grande parade militaire sur la Place Rouge de Moscou. Il s'agit évidemment de réprésentants du régiment de chasse Normandie-Niémen, la seule unité française qui a combattu sur le front de l'Est aux côtés des Soviétiques.

 

78 aviateurs français ont fait le voyage de Moscou - où ils ont répétés hier. Ils viennent quasiment tous de la Base aérienne de Reims, qui s'est vu confier la garde du drapeau de Normandie-Niémen, depuis la mise en sommeil de cette unité de chasse, en juillet 2009.

C'est la première fois que des Français défileront ainsi à Moscou, aux côtés de onze autres pays invités - tous vainqueurs de la seconde guerre mondiale, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou la Pologne.

Les Français défileront derrière le lieutenant-colonel Fabien Kuzniak, dernier commandant du "Neu-Neu", un pilote de lointaine origine polonaise. Derrière lui, les six hommes de la garde au drapeau, puis deux officiers et enfin un carré de 64 personnes, dont de nombreuses femmes - ce qui constitue également une première sur la Place Rouge. Les pilotes défileront avec le "battle-dress" actuel, mais qui est de la même coupe que celui de la seconde guerre mondiale.

Les aviateurs français sont accompagnés par la Musique principale de l'armée de terre, qui jouera avec l'ensemble des formations musicales. Aucun avion français ne participe au défilé, qui aura lieu dimanche à partir de 10 heures (8 H, heure françase), après la traditionnelle sonnerie des cloches du Kremlin.

La délégation française ne cache pas son émotion devant l'accueil qui est réservé au "prestigieux et glorieux régiment de chasse Normandie-Niémen". Des écoles de Moscou portent son nom et les aviateurs ont pu échanger - en français- avec leurs élèves. Jeudi, lors de la répétition générale, les vétérans soviétiques se sont levés au moment où Neu-Neu passaient devant la tribune officielle et ont joint les mains pour dire : "Nous avons gagné ensemble".

 
 
 
 
 

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