La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 L' aérospatiale Russes :


La Russie possède trois cosmodromes, Baïkonour, plessetsk et svobodny, ce dernier a priori faute d'investissement suffisant ne peut lancer que des fusées légères. Le centre de contrôle des cosmodromes s'appelle le TSOUP, il est situé à Kaliningrad, au Nord de Moscou. Elle possède aussi un centre d'entrainement " La Cité des Etoiles " dans la banlieue de Moscou dans la forêt la ceinturant, ainsi que Leninsk, la base-vie de Baikonour avec un peu moins de 100 000 habitants. Pour finir le Centre Khrounitchev assure la construction des engins spatiaux russes.
La Russie possède aussi une centaine de satellites dont un tiers a vocation militaires, un autres tiers a usage civil et le dernier tiers à double usage.


 

 

  Rosaviakosmos :

 

L'Agence spatiale russe (Rousskoye Kosmitcheskoye Agentsvo, ou RKA) est créée le 25 février 1992, mais avec un budget annuel de l'ordre de 150 millions de dollars, très inférieur à celui des grandes agences occidentales, la RKA ne peut pas proposer de programme spatial ambitieux. en juin 1999, la RKA est réorganisée : elle est renommée en Rosaviakosmos (abréviation de Rossiyskoye Aviatsionno-Kosmicheskoye Aguentstvo) et obtient de nouvelles responsabilités dans l'aviation. Parmi les objectifs prioritaires de l'Agence figurent alors la rénovation de la constellation de satellites russes ainsi que les engagements vis-à-vis de la Station spatiale internationale. Ainsi en 2002, la Russie a consacré environ 700 millions de dollars des dépenses publiques pour l'espace, soit moins qu'un pays comme l'Italie.

 Le Centre Khrounitchev :

assemblage d'un fusée proton

Le Centre Khrounitchev est l'un des principaux constructeurs spatiaux russes, ce centre a construit toutes les stations orbitales russes (Saliout, Mir et Almaz), les modules lourds qui s'arrimaient aux stations orbitales, ainsi que le module de service Zaria de l'ISS ( station internationale et également les lanceurs spatiaux fusées). Actuellement, ils modernisent le lanceur Proton, créent les fusées-porteuses Angara, ainsi que des satellites de télécommunications et de télédétection. Il regroupe trois bureaux d'études: Saliout, Armatoura et Issaïev. Ses unités de production se trouvent à Moscou, Voronej (Centre), Perm (Oural) et Omsk (Sibérie occidentale), sans oublier ses infrastructures spatiales à Baïkonour et à Plessetsk.

 

 

 

 

Le cosmodrome de Svobodny :

Le cosmodrome de Svobodny a été inauguré en février 1997 par le président russe Boris Eltsine, pour tenter de pallier les contraintes de l'utilisation du cosmodrome de Baïkonour qui se situe en plein territoire kazakh. Il se situe dans l'oblast d'Amour en Sibérie, à environ 150 km au nord de Blagovechtchensk. Le site était originellement une base militaire de lancement de missiles balistiques intercontinentaux, construite en 1968 puis fermée fin 1993.

Sa latitude lui permet d’atteindre des orbites moins inclinées que la base de Plesetsk, et en particulier elle est juste suffisante pour atteindre la station spatiale internationale. Cependant, ce cosmodrome est encore très loin de concurrencer Baïkonour : non seulement l'orbite géostationnaire reste plus difficile d'accès que depuis Baïkonour, mais aussi et surtout l'État russe n'a jamais pu débloquer suffisamment de fonds pour rendre la base réellement opérationnelle pour ses objectifs. La Russie continue donc de louer le terrain de Baïkonour auprès du Kazakhstan, et Svobodny n'a pour l'instant été utilisé que pour des lancements de fusées légères comme les lanceurs Start-1, qui ne sont que des missiles balistiques modifiés.

 

 

Le cosmodrome de Plesetsk :

Le Cosmodrome de Plesetsk est une base de lancement russe a vocation militaire, située à Mirny (oblast d'Arkhangelsk), à 800 km au nord de Moscou. Le choix du site, situé très au nord, s'explique par sa raison d'être : servir de base de lancement pour les missiles balistiques intercontinentaux R-7 Semiorka devant atteindre les États-Unis depuis le territoire soviétique. Comme le chemin le plus court est de passer au dessus de l'océan Arctique[2] et que l'environnement est assez désertique, Plesetsk est donc tout désigné. Le lieux est particulièrement inhospitalier ( les températures peuvent descendre jusqu'à -45°C). Malgré des conditions d'installation difficle Le premier lancement a lieu le 30 juillet 1959 et le site est déclaré opérationnel le 15 décembre 1959 avec seulement deux pas de tir utilisables sur quatre.
En juillet 2007, plus de 2 000 lancements (dont plus de 1 500 d'engins spatiaux) ont été réalisés depuis Plesetsk., ce qui en fait le Cosmodrome le plus actif de la Russie avec 60% de tous ses lancements spatiaux [5]. C'est durant la période soviétique que le cosmodrome a été le plus actif, mais depuis la chute de l'Union soviétique le nombre de lancements a fortement diminué en raison des difficultés économiques de la Russie.

 

Histoire de la conquête spatiale Russe (3/4)

A la fin de la seconde guerre mondiale les russes tout comme les américains cherchent a mettre la mains sur les scientifiques allemands a l'origine de la fusée V2. Un scientifiques en particulier attirent l'attentions des deux belligérants Wernher von Braun ingénieur en chef du projet, ce dernier se rend au américains. Les russes n'ont d'autres choix que de réhabilitée un de leurs plus brillant spécialistes Sergueï Pavlovitch Korolev qu'il envois en Allemagne pour percer les secrets du V2. ( nb : ce documentaire de plus de 4 H traite a l'origine des américains et des russes, mais pour des raisons de durée, quasiment toutes les séquences sur les américains ont été coupées).

 

 

 

 

 

Le Cosmodrome de Baïkonour (kazakh : Байқоңыр ; russe : Байконур)

 

Le Cosmodrome de Baïkonour signifiant en kazakh « la riche ou la belle steppe », est un centre spatial international auquel participent conjointement la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan et, de plus en plus divers programmes européens et asiatiques. Il est situé au centre du Kazakhstan, mais à 370 km de la ville du même nom une réminiscence du contre-espionnage du temps de la Guerre froide.
Il a été construit par l'Union soviétique et inauguré le 2 février 1955. À l'origine, il a été conçu comme une base de tests pour missiles balistiques intercontinentaux. Le premier lancement date du 15 mai 1957 avec le tir du premier missile intercontinental, la R7, identique au lanceur du premier satellite, cinq mois plus tard. C'est de là qu'ont été lancées les fusées emmenant Spoutnik 1 et Spoutnik 2, puis Youri Gagarine dans l'espace. Dans les faits il a surtout servi au lancement civil.


Bien que Baïkonour partageait l’essentiel des lancements spatiaux soviétiques avec le Cosmodrome de Plesetsk, ces deux bases étaient plus complémentaires que concurrentes : alors que Plesetsk est idéal pour des lancements sur orbites très inclinées du fait de sa haute latitude (latitude 62°8 nord, proche du cercle polaire arctique), Baïkonour étant plus proche de l'équateur peut facilement atteindre l'orbite géostationnaire, ou d'autres orbites peu inclinées comme notamment celle utilisée pour atteindre la Station spatiale internationale. De plus, les pas de tir de Baïkonour lui permettent d'envoyer une charge utile plus importante.

Les secrets du cosmodrome de Baïkonour :

Témoignage de cyril Vanterbeeghe :

Pour un visiteur étrangers, les premiers abords du centre de lancement évoquent plus la friche industrielle qu'une base spatiale en activité. En sortant de la petite ville de Baïkonour anciennement Leninsk, la route menant aux installations spatiales est truffée de profonds nids de poule, de temps en temps des bâtiments abandonnés viennent interrompre la monotonie du désert Kazakh, une steppe plate et aride. ( le site de lancement de Baïkonour est grand comme 2 départements français).


Nous sommes près du site de lancement 31, le second pas de tir de Baïkonour destiné aux fusées Soyouz, d'où partent les vols commercialisés par la société Russo-Européenne Starsem. Le premier site de lancement, à une vingtaine de kilomètre à l'ouest, est le lieu historique d'où décollèrent, Spountnik et Iouri Gagarine. A quelque centaines de mètres du pas de tir, des débris métalliques jonchent le sol à coté de grands tas de gravats. La tentation est grande d'y voir des lignes de laisser-aller, en fait, " les russes se moquent totalement de l'aspect esthétique, quand un équipement ne sert plus on l'abandonne et c'est tout." Sur l'air de lancement elle-même, la situation est d'ailleurs impeccable, rien ne traîne et si les camions et les trains qui approvisionnent le lanceur en gaz et en carburant semblent dater des années 50, ils sont en revanche parfaitement entretenus." Le meilleur signe que les membres du personnel de Baïkonour travaillent bien, c'est qu'ils lancent, et le plus souvent à l'heure" constate Victor Nikolaev, le directeur général délégué de Starsem.
Avec près de 18 tirs par ans depuis 10 ans, Baïkonour est la base spatiale la plus active devant cap Canaveral ou Kourou, les années 90 ne semblent plus qu'un mauvais souvenir.

 
 
 
 
 

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