La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

  La difficile transition des années 90 :

En 1991 le cosmodrome de Baïkonour a subit de plein fouet la chute de l'Union Soviétique, les budgets ce sont effondrés et le nombre de tir chuta brutalement. Salaires non payés délabrements des infrastructures eau électricité, le personnel fut divisé par deux sur de nombreux site. Le nombres de lancements militaires fut réduit a bien peu de chose. Pour ajouter a la crise économique, avec l'éclatement de l'URSS le cosmodrome russe est situé en plein coeur d'un pays étranger et l'importance stratégique du site obligea la Russie a de fastidieuse négociations, le contrat de concessions est prolongé jusqu'en 2050 en échange d'un loyer de 115 millions de dollars et à condition aussi de moderniser les installations terrestres de Baïkonour et de créer des lanceurs moins polluants.. Autre chose l'administration est dorénavant partagée entre Russes et Kazakhs.

Récemment l'accord Russo-Kazak a nouveau été ratifié, la location et les investissements coûtent à Moscou 285 millions de dollars (210 millions d'euros) par an. Par ailleurs, les deux pays envisagent de créer un nouveau site de lancement à Baïkonour.

Vers une coopération internationale :

Un Proton met sur orbite un satellite européen

Malgré tout l'aérospatiale russe se porte bien, a partir de la seconde moitié des années 90, la commercialisation des lanceurs Soyouz et proton et la collaboration avec des géants industriels comme Lockeed Martin ( N°2 de l'aérospatiale américaines ) et arianespace ( Europe) permettent grâce a leurs investissements au cosmodrome de surmonter la crise. La participations des russes au projet de la station orbitale internationale ISS vont générer un regain d'activité à Baïkonour. Aujourd'hui, la Russie lance avec régularité 4 missions par ans a destination de l'ISS ( la station internationale). D'autre part le carnet de commande est bien rempli avec 21 satellites à lancer d'ici 2013, et enfin la relance de programmes militaires, comme la constellation Glonass ( le GPS russe) vont générer un regain d'activité à Baïkonour.

 

 La station ISS :

La station spatiale internationale (ISS) est le plus gros satellite artificiel placé en orbite autour de la terre. Elle est le fruit de la coopération entre les agences spatiales américaine, Russe, Japonaise et Européenne, autour de d'un double objectif : la recherche embarquée et l'exploration spatiale.
Depuis le lancement du module Zarya le 20 novembre 1998, de nombreuses missions se sont succédé, à bord de la navette spatiale américaine et de la capsule Soyouz. Au 29 mai 2009, 243 vols à destination de la station spatiale étaient répertoriés, menés par 173 astronautes, majorité américaine et russes.

Soyouz: exclusivité de l'envoi d'équipages vers l'ISS jusqu'en 2017

 

Un lanceur russe Proton met en orbite le satellite américain MSV-1

Les Soyouz russes seront les seuls à acheminer les équipages internationaux vers la Station spatiale internationale (ISS) jusqu'en 2017, soit avant la mise au point des nouveaux types de vaisseaux spatiaux, a annoncé le président de la société de construction spatiale russe RKK Energuia Vitali Lopota. Après la fin du programme américain Space Shuttle et dans le contexte de l'inachèvement des nouveaux types de vaisseaux conçus par l'Europe, les Etats-Unis et le Japon, les Soyouz russes auront l'exclusivité de l'envoi d'astronautes vers l'ISS jusqu'en 2016 ou même 2017, a-t-indiqué.

 

 

 

 

 

Une coopération USA/Russie :

Le gouvernement russe a considérablement augmenté son budget spatial qui, selon Euroconsult, représentait 2,8 milliards de dollars en 2009, en augmentation de 40% pour chacune des cinq dernières années.

Pour l’instant, les États-Unis vont compter uniquement sur le programme russe, car la navette spatiale ne sera plus en mesure d'assurer les rotations. La NASA a signé un contrat de 306 millions de dollars avec l’Agence spatiale fédérale russe (« Roskosmos ») pour que les astronautes américains puissent se rendre à la Station spatiale internationale jusqu’en 2012. Alors que certains ont du mal à s’habituer à cette passation de pouvoirs, d’autres soutiennent le nouvel esprit de coopération, très différent du début de la course à l’espace, à l’époque où les vols étaient stimulés par la Guerre froide.

 


 

  Les divers coopérations :

La russie coopérère dans le domaine spatiale avec un grand nombres de partenaires étrangers :

Il y a le programme du lanceur Zenit, c'est le fruit d'une coopération Russo-Uckrainien auquel participe également les états-unis et le Kazakhstan. Le lanceur commercial s'appelle Zenit-3SLB.

Le lanceur Angara :

Le nouveau lanceur Angara

Les deux premières fusées-porteuses Angara - Angara 1.2PP (légère, PP pour le "Premier Tir" en russe) et Angara-A5 (lourde) - sont conçues par le Centre de production et de recherche spatiale Khrounitchev.

Le nom d'Angara désigne toute une famille de lanceurs légers, moyens et lourds, dotés de moteurs à carburant écologique, un mélange de kérosène et d'oxygène,( destiné a remplacer le proton plus polluant) qui rend moins chère la mise en orbite des charges utiles. La masse maximale du lanceur au décollage atteint 773 t. Angara peut placer une charge utile de 24,5 t sur une orbite de 200 km. Des essais en vol du lanceur russe Angara se dérouleront en 2013 au cosmodrome de Plessetsk, dans la région russe d'Arkhangelsk.

 

 

 

Il y a la fusée-porteuse Vega de coopération russo-européenne (Agence spatiale européenne (ESA). Elle sera mise en service début 2010 et son premier lancement est prévu pour la mi-2010. L'ESA compte l'utiliser pour mettre en orbite tous ses petits satellites à partir de 2010. Mais il vaut mieux toujours avoir une alternative et l'ESA a conclu un accord avec la Russie sur le tir supplémentaire d'un Rockot. ( ancienne fusée-porteuse légère russe).

Il y a la commercialisation ( précédemment citée ) des lanceurs Soyouz et Proton par la firme américaine Lockeed Martin par le biais de la société ILS ( International Launch Services). Cette société, à capitaux norvégiens, russes, américains et ukrainiens, fut créée en avril 1995 et est basée à Long Beach, Californie. Les satellites sont envoyés en orbite géostationnaire depuis une plateforme mobile située dans l'océan pacifique.

Et enfin il y a la société franco-russe Starsem qui commercialise les soyous et coopère avec les russes pour la création de nouveaux lanceurs. ( voir ci-dessous)

Le projet Oural un programme Franco-russe ( CNES, Khrounitchev) qui, à l'horizon 2020, vise à inventer la fusée de demain. Objectif: diviser les coûts de lancement par deux! Conséquence: les spécialistes planchent sur des moteurs moins gourmands en carburant, voire fonctionnant avec des mélanges révolutionnaires, comme le méthane-oxygène, plutôt que le traditionnel hydrogène-oxygène. «Le méthane est un gaz moins volatil, plus sûr et qui se conserve plus longtemps; De plus La fusée du futur pourrait aussi devenir réutilisable, à condition de la faire revenir sur terre. Notamment en modifiant son design et en travaillant sur de nouveaux matériaux composites pour les réservoirs. «Le projet Oural cherche à maîtriser une des clefs de la conquête spatiale du XXIe siècle: la rentrée dans l'atmosphère».

 

Lancement dans le monde

Voila de quoi entretenir le record de 1300 fusées parties de baikonour, dont un peu plus de 800 lanceurs de la famille Soyouz dérviés du missile R7. L'avenir est assuré, korolev n'a pas oeuvrer en vain, comme a la belle époque la route des étoiles passera pour longtemps encore par Baïkonour.

 

  Une coopération russo-chinoise :

 
 

Officiellement le programme chinois est 100 % nationale, néanmoins il y a eut coopération entre la chine e la Russie. La coopération débute assez tôt puisqu’en 1996, les Russes entraînent les futurs taikonautes à la Cité des étoiles et à Baïkonour. Les Russes acceptent de vendre leur technologie liée aux vols habités en fournissant les plans du vaisseau Soyouz avec tout son système de survie ainsi que les scaphandres de type Sokol. Mais les Chinois veulent maîtriser par eux même la technologie. Ainsi, si le premier vaisseau Zhenzou 1 est un « clone » légèrement agrandi du Soyouz, les vaisseaux suivants intègrent de plus en plus de technologie chinoise.

 
 
 
 

 © Copyright 2010, Miki - Designed Miki