La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 
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 La Cité des Etoiles:

La Cité des Etoiles est situé au nord-est de Moscou dans la ville de Chtchiolkovo. Le lieu dit "la bourgade verte" sera nouvellement baptisée "la cité des étoiles" par Youri Gagarine lui-même, quelques années après les premiers vols habités soviétiques.



 

C'est le 11 janvier 1960, qu'il est décidé de créer un centre d'entraînement à l'écart de Moscou à 40 km au N-E, près de l'aérodrome de Tchkalovkiy, au bord de la forêt de Shchelkovo. Le site retenu, un terrain militaire au milieu d'une forêt de pins et de bouleaux, ne compte qu'un ou deux bâtiments, Tout est à construire. Il borde la ligne de chemin de fer reliant Moscou à Monino. La construction des premiers bâtiment commence au début des années 1960 avec le quartier général et le bâtiment des cosmonaute. Suivent en 1962 la librairie technique et le gymnase. Suivront le bâtiment des simulateurs "Korpus D, une petite piscine en 1965 pour entraîner les cosmonautes des missions Voskhod 2 et Soyouz 4-5 à réaliser leur EVA (en complément des vols paraboliques en TU 104). Avec la venue de nouveaux cosmonautes, un gymnase plus grand est construit au dessus de la piscine. A la fin des années 1960, une centrifugeuse est construite. Après l'accident qui coûte la vie au cosmonaute Gagarine le 27 mars 1968, le centre d'entraînement est rebaptisé Centre de recherche et de tests pour les vols habités.

La cité des étoiles se divise en deux parties: la zone résidentielle et le centre d'entraînement proprement dit. La zone résidentielle comporte une quinzaine d'immeuble, de 10 à 15 étages. Quelques boutiques ont pris racine au pied de ces tours, comme la poste et un groupe scolaire. Les cosmonautes étrangers sont, quant à eux, logés dans de jolis cottages neufs à proximité. Environ sept mille personnes y habitent. Ce sont pour la plupart les cosmonautes et leurs familles. On accède au centre d'entraînement en traversant une forêt. Dans le centre d'entraînement travaillent environ 800 personnes. Ce sont pour la plupart des ingénieurs, des médecins, des techniciens, des psychologues, des employés administratifs.

Histoire de la conquête spatiale Russe (4/4)

 

A la fin de la seconde guerre mondiale les russes tout comme les américains cherchent a mettre la mains sur les scientifiques allemands a l'origine de la fusée V2. Un scientifiques en particulier attirent l'attentions des deux belligérants Wernher von Braun ingénieur en chef du projet, ce dernier se rend au américains. Les russes n'ont d'autres choix que de réhabilitée un de leurs plus brillant spécialistes Sergueï Pavlovitch Korolev qu'il envois en Allemagne pour percer les secrets du V2. ( nb : ce documentaire de plus de 4 H traite a l'origine des américains et des russes, mais pour des raisons de durée, quasiment toutes les séquences sur les américains ont été coupées).

 

 Une coopération internationale :

 

Aujourd'hui, en situation de paix mondiale relative, mais aussi pour des raisons de coûts, les programmes nationaux ont laissé place aux programmes internationaux; et comme deux rescapés d'une époque révolue, seuls deux centres d'entraînement existent au monde: "la cité des étoiles" et le Johnson Space Center, à Houston, aux USA. Les cosmonautes sont ainsi tour à tour envoyés soit aux USA soit en Russie pour certains de leurs entraînements. Ils se connaissent ainsi tous et dialoguent dans une langue commune: l'anglais. Sur une population mondiale de 6,5 milliards, seuls 460 terriens sont allés dans l'espace. Sur ces 460 personnes, 100 cosmonautes sont russes, 220 sont américains, environ une centaine sont européens et le reste viennent d'autres pays.

 

 



Le centre d'entraînement est composé de plusieurs bâtiments :
- Les simulateurs de Soyous et Mir.
- La piscine d'entrainement.
- La centrifugeuse.
- Le planétarium.
ainsi que divers locaux comme des salles de cours, centre médical etc...

La centrifugeuse tient une place unique et sa visite est incontournable. Située dans un large bâtiment cylindrique, elle fut construite en 1979 et utilisée dans les programmes de formation à partir de 1981. Il s'agit de la plus grande centrifugeuse au monde. Elle pèse 305 tonnes et la longueur de son bras est de 18m. Un moteur électrique très puissant aménagé dans les sous-sols du bâtiment permet sa rotation autour d'un axe vertical. Elle sert à recréer les accélérations de lancement et les retours dans l'atmosphère. Elle permet d'atteindre les 30G.

Autre curiosité la piscine. Celle-ci permet de simuler les sorties dans l'espace. Le cosmonaute emmitouflé dans son scaphandre est déposé dans l'eau à l'aide d'une grue. Des hommes grenouilles l'attendent dans le bassin et lui rajoutent des poids pour lui permettre d'atteindre et de travailler sur des maquettes grandeur nature. En phase d'entraînement ils restent immergé 6 heures dans l'eau. Une fois dans l'espace les astronautes travaillent environ neuf heures par jour, et de leur travail dépendent de nombreuses organisations et instituts de recherche.

Les simulateurs Soyouz et MIR permettent de préparer l'équipage à vivre ensemble durant de longs mois dans leur vaisseau et de simuler certaines parties du vol. Autre élément d'entraînement, l'avion d'impesanteur, un Lliyouchine 76 spécialement adapté aux vols paraboliques et qui permet de simuler durant trente secondes l'absence de pesanteur.

 

 Trois mois d'isolement en vue d'un voyage sur Mars:

Détenant les records de séjour dans l'espace, les russes ont eut grandes expérience dans ce genre de domaine. Ainsi le Français Cyrille Fournier et ses cinq compagnons vont rester enfermés durant trois mois à partir de demain dans un «vaisseau spatial» cloué au sol à Moscou. Une aventure sans précédent.

 

Le Français et l'Allemand sélectionnés par l'Agence spatiale européenne (ESA) ainsi que quatre Russes abordent l'aventure Mars 500, un voyage immobile confiné entre les murs soviétiques de l'Institut des problèmes biologiques de Moscou (IBMP). Les six compagnons vont passer 105 jours dans quatre modules cylindriques simulant un vaisseau spatial, installé dans le grand hall de l'IMBP, institut de réputation mondiale créé en 1963. Fin 2009 début 2010, une autre équipe s'enfermera, cette fois pour 520 jours - près d'un an et demi ! -, le temps réel d'un aller-retour Terre-Mars.

L'expérience Mars 500 vise à préparer le grand voyage qui aura lieu au plus tôt en 2018, et vraisemblablement pas avant les années 2030. Pas question ici de simuler les effets de l'apesanteur ou du rayonnement cosmique. Seront étudiés les conséquences physiologiques de l'absence prolongée d'alternance jour-nuit, les effets de l'isolement sur la régulation hormonale et le système immuni taire. Dans ce «Loft scientifique» équipé de caméras 24 heures sur 24, les psychologues étudieront le comportement des cobayes humains.

 

 

 
 
 
 

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