La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 Vers une nouvelle coopération Germano/Russe militaire :

Source : MOSCOU, 9 février 2011- RIA Novosti

 

L'Allemagne construira un centre de formation militaire dans la région russe de Nijni Novgorod (Volga) conformément à un accord signé mercredi à Moscou par Anatoli Serdioukov, ministre russe de la Défense, et Klaus Eberhardt, président de Rheinmetall, a annoncé la porte-parole du ministre Irina Kovaltchouk. Dés les années 20 l'armée allemande avait déja coopéré avec la jeune armé rouge pour se soustraire au restriction du Traité de Versailles, coopération qui avait duré jusqu'en 1933.

"Une rencontre avec le président de la société Rheinmetall (producteur allemand de matériel militaire) Klaus Eberhardt a débouché sur la signature d'un accord de création d'un centre de préparation au combat sur le polygone Moulino. Le centre répondant à toutes les exigences modernes permettra de former des unités allant jusqu'à la brigade. On pourra y simuler n'importe quelle situation tactique et évaluer les actions des effectifs de la brigade", a indiqué Mme Kovaltchouk.

 

 La difficile réforme de l'armée Russe :

Même si il ne faut pas les sous-estimés, les chars russes actuels ne peuvent pas pleinement rivaliser avec les plus récents chars occidentaux.

A la différence de ses prédécesseurs Anatolii Serdyukov mène réellement une réforme militaire radicale, de plus il ne se soucis peu de son avenir politique , il est prêt a assumer jusqu'au bout les conséquences de sa politique de réformes , de plus il bénéficie du soutient des dirigeants que son Poutine et Medvedef, enfin par rapport a la décennie précédentes il dispose de ressources pour mener a bien cette difficile réforme, qui mène la vie dur a quantité de militaires et a leurs prérogative.

La reforme de l'armée russe qui doit être finalisée avant 2020 se déroulera en trois étapes, a annoncé dimanche dans une interview à l'émission de télévision "Vesti nedli" (Nouvelles de la semaine) le ministre russe de la Défense Anatoli Serdioukov.
La première étape, celle des transformations dans l'organisation du personnel, touche déjà à sa fin, a indiqué le ministre russe. "Nous sommes aujourd'hui à un million, dont 150.000 seront officiers et quelque 100.000-120.000 autres deviendront sergents professionnels", a-t-il déclaré avant d'ajouter qu'ensuite il faudrait résoudre plusieurs questions d'ordre social et finalement aborder l'armement.
"L'armement exige beaucoup de temps, nous avons donc divisé ce processus en deux étapes, la première consiste à moderniser 30% de l'équipement militaire de l'armée et doit être effectuée avant 2015. La seconde doit être réalisée pour 2020 et porter la proportion du matériel de combat moderne à 70%", a expliqué le ministre. M. Serdioukov a en outre précisé que la réforme de l'armée ne prévoyait pas d'allonger la durée du service militaire obligatoire.

Le plus grand exercice depuis l'époque soviétique en Russie, a eu lieu dans la région d'Ivanovo, l'exercice mettait en combinait unités terrestre et aéroportés.

 
         

 

 

 L'industrie russe de l'armement :

L'excellente revue DSI sur l'armé russe

Tout comme l'armé dont elle était leur principale client, l'industrie russe de l'armement a traversée une période difficile pendant les années 90. Une réorganisation au début des années 2000 a permis de sauver une partie de cette industrie, mais les deux décennies de sous-investissement ont laissé des traces profondes.

Outre son retard technologique en électronique de pointe, il y a la révolution du numérique que n'a pas entamé l'armé russe contrairement aux occidentaux, l'abandon de quantité de programme comme le successeur du Mig 29 le Mig 144 a conduit a une perte de savoir-faire en personnel, fermeture de bureau d'étude, etc.. Lors de la visite de jacques saphir avec des collègues français à vologda en 2007 puis 2010 :

" Nous avons visiter une usine d'équipement optotronique, il était patent qu'il manquait une génération d'ingénieurs, nous avions des personnes chevronnées, de 55 à 65 ans et des jeunes de moins de 35 ans, mais très peu de personnes comprises entre ces deux classes d'âge. D'un autre coté on peut noter la résilience de l'industrie militaire russe, nous avons pu observer des machines a commandes numériques japonaises et taïwanaise, les études se sont poursuivis et la coopération internationale a eu l'immense mérite d'ouvrir a des pratiques différentes, les industriels de tarissent pas d'éloges sur la coopération qu'il peuvent avoir avec des industriels français comme thalès pour l'avionique du sukoi 35 ".

 


Des coopérations fructueuses :

Le Mistral accueillera des hélicoptères russes Ka-52, les bateaux français seront spécialement rehaussés pour les accueillir.

La société française safran ( safran a investi près d'un milliard d'euros dans plusieurs projets russes dans le domaine des hautes technologies aéronautiques) modernise l'hélicoptère lourde Mi-26,ainsi que l'hélicoptère russe Ka-62 le plus gros porteur du monde. La société Turbomeca a signé des contrats avec Kamov et Hélicoptère Service Company pour le développement et la production en série du moteur Arrius 2G1 qui sera monté sur le Ka-226T, l’appareil bimoteur russe équipé d’un double rotor contrarotatif. On peut citer aussi la société francaise Athos spécialisé dans l'imagerie thermique qui modernise les BMP3 russe mais aussi la coopération de la société française Sagem et la société russe Peleng-Belemo dans les système d'acquisition de cible et optique de tir qui équipe déjà les T 80 et T90.

Symbole de la mondialisation l'achat des mistral par la russie a la france ( vente qui a particulièrement fait couler beaucoup d'encre en france) et l'achat par les états unis d'hélicoptère russe pour l'armé afghanne, la guerre froide semble bien loin et pourtant.

La turquie, un partenaire fiable:

Il n'y a pas que la france ( pays de l'OTAN) qui vend du matériel a la russie, l'invers est également vrai. Ainsi depuis plusieurs année la Turquie ( pays qui fait partie de l'OTAN) qui entretiens d'excellente relation avec la russie est très intéressé par l'achat de matériél russe. La nouvelle de l’intérêt de la Turquie pour un système sol-air russe (sans référence au S-400), y ajoutant la possibilité de confirmer un intérêt turc pour 32 hélicoptères d’attaque (russe) Mi-28 et, peut-être, pour d’autres systèmes d'arme russes, à fait beaucoup jaser au QG de l'OTAN.

 L'industrie russe de l'armement :


Le système anti-aérien S-400

Un effort considérable par sa continuité a été entrepris par le gouvernement russe en faveur de l'industrie de la défense ( regroupement pour former un OAK pour l'aviation et un autre OAK pour les chantier naval. La Russie bénéficie de nombreux avantages, les capacité d'investissements sont importantes compte tenu de la très faible dette publique, la coopération avec la France , l'Inde, l'Allemagne pour combler sont retard, la pérennité de cette industrie semble assurer. les coopérations ne manquent pas : La Russie et la Chine produiront un hélicoptère civil lourd qui sera créé sur la base du Mi-26 russe,

Les débouchés économiques sont plus incertains car l'industrie russes doit faire face a de nouveaux concurrents que sont la chine qui a la même technologie que la Russie mais également l'Inde concurrents nouveaux qui est également un partenaire.

L'industrie russe dans le domaine l'aviation et de l'armée de terre a de beaux reste malgré tout le sukoi 35 en ai le belle exemple, tout comme le antonov 225 plus gros avion de transport au monde, ses systèmes de défenses antiaérien de types S-400/SA-21 sont parmis les plus performants au monde, ses véhicule de soutient d'infanterie de type BMP sont de très bon matériel, le maillon faible est la marine qui elle n'est pas aux mieux en ce qui concerne les ports que les bâtiments. De plus l'industrie russe appartient au cercle très restreint des nations capable de financer un chasseur de 5° génération ( même si ce dernier nécessite une certaine prudence)

Des relations chine-Russie difficiles :

Dans le secteurs de l'armement les industriels russes sont aujourd’hui confrontés à l’international à des produits chinois à bas coût directement inspirés des leurs.

Méprisant les accords de licence conclus, qui interdisaient la revente des technologies russes, Pékin propose notamment son J-11, copie conforme du Sukhoï-27, sur des marchés traditionnellement acquis aux Russes. En conséquence la Russie a décidé de restreindre drastiquement les ventes d’armes et les transferts de technologies vers son voisin1. En dépit de demandes réitérées elle a notamment refusé de vendre des Sukhoï-33 aux autorités chinoises, appareil sur lequel ces dernières comptaient pour équiper leurs futurs porte-avions. Ceci est un exemple de la mondialisation parmis tant d'autres la russie et les USA ne sont plus les seules sur le marché.

Rosoboronexport :

Rosoboronexport est l'agence russe en charge des exportations du complexe militaro-industriel russe crée par décret par le Président de la Russie le 4 novembre 2000 succédant aux agences de l'ère soviétique chargé de cette activité. C'est l’unique société en Russie, proposant à l’exportation l’ensemble de la gamme de produits, de technologies et de services à usage militaire et dual. Le statut de la société garantie le soutien d’Etat pour toutes les opérations d’exportation. Rosoboronexport se place en tête du marché mondial de l’armement, réalisant à elle seule plus 80% des exportations d’armement et de technologies militaires russes. En 2009, Rosoboronexport a réalisé au profit des clients étrangers des livraisons de produits à usage militaire pour 7,4 milliards de dollars. Aujourd’hui le carnet de commande export s’élève a environ 40 milliards de dollars. La géographie de la coopération militaro-technique de l’entreprise s’étend à pratiquement 80 pays.

site : http://www.roe.ru/

http://www.rosoboronpostavka.ru

Perspective de vente de la Russie :

Les vendeurs d’armes ne connaissent pas la crise. Au contraire. La Russie a même connu un véritable essor en la matière pour atteindre en 2011 un volume d’exportations de 11,29 milliards de dollars, après une année 2010 clôturée à dix milliards de dollars… Le pays gère donc aujourd’hui 16,1% des ventes d’armes dans le monde, loin derrière les Etats-Unis qui tiennent à eux seuls 41% des exportations mondiales. La France, pour sa part, occupe la troisième place du classement avec deux fois moins d’échanges que la Russie – 5,2 milliards de dollars d’exportations en 2011 soit 7,2% des parts de marché. La raison de ce succès commercial ? Tout d’abord, les bonnes relations de Moscou avec son premier partenaire en terme d’armement : l’Inde. En 2011, ce pays a acheté pour 650 millions d’armes à la Russie, selon le Centre d’analyse du commerce d’armes mondial (CACAM). Ces transactions concernaient principalement des bâtiments de guerre comme les escorteurs, les vedettes de patrouille, les frégates et les corvettes russes.

Autre vecteur de chiffre d’affaires, diplomatiquement plus sensible : en 2011, Moscou a continué de livrer des armes à la Syrie, refusant de s’associer aux sanctions occidentales imposées contre Damas depuis mars, en raison de la répression de l’opposition par le régime… Parmi les plus gros clients de la Russie figurent également la Chine, l’Algérie, la Malaisie et le Venezuela. Et l’avenir dans tout ça ? Les dirigeants russes l’abordent avec ambition. Selon les pronostics d’Igor Korotchienko, représentant du ministère de la Défense, « les exportations russes devraient encore augmenter en 2012, jusqu’à 12 milliards de dollars ». Il est des commerces que les désordes du monde tendent à favoriser…

 L'armé russe le renouveau :

Extrait de la revue DSI

L'armé russe n'est plus la superpuissance de la guerre froide ( le pacte de varsovie n'existe plus), c'est une puissance régionale (ou puissance seconde) encore en convalescence. Elle doté toutefois de certains attributs de grande puissance comme l'arme nucléaire ( c'est le seul pays encore au monde a conclure des accords avec les USA), les lanceurs spatiaux (peu de nation ont des lanceurs capable de mettre près de 22 tonnes sur orbite basse) et enfin l'aéronautique avec notamment le chasseur de 5° génération ( même si ses capacité reste sujets a caution). Mais les obstacles sont encore nombreux , entrainement des pilotes d'avions insuffisants, corruption et mauvais traitement encore présent dans l'armé russe sans compter une industrie qui peine a se hisser aux standart occidentaux.

 

 

 

 

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Le caucase creuset de la nouvelle armée russert (PDF - 3.8 Mo)
Par Benoist BIHAN Chercheur en stratégie et questions de défense, animateur du blog la plume et le sabre.

 

 
 
 
 

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