L'industrie aéronautique russe :

Le Su-35 est ce qui ce fait de mieux en Russie

Depuis sont entrée dans l'économie de marché, la Russie a du réduire considérablement ses dépenses de défense, achat de nouveaux matériels, renouvellement d'avions, réduction du nombres d'heures de vol, les années 90 ont été catastrophiques pour l'armée de l'air. Cette effondrement a eut bien évidement des répercutions sur l'industrie aéronautique Russe, après une période de crise durant les années 90 qui a provoqué notamment l'abandon d'un certain nombre de programme d'avion militaire le prometteur mig 144 en est la parfaite illustration.
La situation s'améliore toutefois, d'une part l'instauration, en 2001, d'un soutien de l'Etat fédéral et d'un regroupement au sein du consortium aéronautique unifié (OAK). Par ailleurs, l'industrie aéronautique russe a bénéficié de commandes à l'exportation, notamment de la part de la Chine, de l'Egypte et de l'Inde (chasseurs).
Les ventes d'armements russes ont avoisiné les sept milliards de dollars en 2008, l'industrie aéronautique russe est parvenue à retrouver un statut de N°2 sur le marché de l'export.Les exportations d'avions Su Sukhoï a eux seuls ont assuré au Consortium aéronautique unifié (OAK) plus de 80% de ses bénéfices.
L'industrie aéronautique russe ( notamment le holding Soukhoï) a su développer une véritable famille aux ultimes rejetons très performants, Les Su 30 (MKI pour l'Inde, MKA pour l'Algérie, MKM pour la Malaisie, etc.) sont les descendant direct du Su 27. Les Su 35 et Su-37 a la pointe de la technologie et équipées d'une avionique occidentale sont compétitifs.

Reste que Néanmoins le futur de l'aviation militaire russe passe par l'acquisition de technologies ( avionique, systèmes optoélectroniques, etc…) qui lui font cruellement défaut et par une relance de projet pour pérenniser l'avenir au-dela de l'horizon 2015 - 2020. Les avions de combats actuellement en service sont issus de programmes du temps de l'URSS. C'est dans cette optique que le projet du chasseur furtif de 5° génération PAK FA T-50 a été lancé.

Le consortium aéronautique unifié (OAK) :

Le consortium aéronautique unifié (OAK) a été fondé conformément au décret du président russe du 20 février 2006. La conception, la construction, la vente, la maintenance, la modernisation et la réparation des aéronefs militaires et civils russes constituent les axes principaux de l'activité de l'OAK et des sociétés qui en font partie. L'Etat russe détient 90,1% des actions du consortium.
L'OAK englobe la totalité de l'industrie aéronautique russe, dont le holding Soukhoï, le groupe Aviaexport, la société de leasing Iliouchine Finance, le groupe de recherche-production NPK Irkout, l'usine de construction aéronautique Iouri Gagarine (Komsomolsk-sur-l'Amour), l'usine de construction aéronautique Sokol (Nijni-Novgorod), le groupe aéronautique Tchkalov (Novossibirsk), le bureau d'études Toupolev et la Société de leasing financier. En se développant, l’OAK, s’efforcera de promouvoir quatre volets principaux : aviation de combat, aviation civile et de transport, coopération internationale et production de composantes.

 Une coopération internationale :

Au court de la décennies une multitude d'accords commerciaux et d'échanges technologiques dans le domaine civil et militaire ont été conclut entre des société russe et des société occidentale et notamment française.

Integration & validation test bed in Toulouse : SUKHOI SUPERJET 100 (SSJ 100)

Les groupes français de défense Safran et Thales ont signé deux accords de coopération avec l’entreprise publique russe Rostechnologies. Safran a conclu un accord cadre de coopération et de partenariat qui portera en particulier sur la motorisation (avec Turbomeca) et les équipements associés des hélicoptères russes tels que les Ka 226, Ka 62 et Mi 34.
De son côté, Thales a paraphé un protocole d’accord visant à instaurer des principes clés qui régiront la collaboration entre les deux partenaires, portant sur « l’échange et l’utilisation conjointe de réalisations dans le domaine des hautes technologies, pour des applications à la fois civiles et militaires ». Ses accords de coopération visent a combler le déficit en appareillage de haute technologie, domaine dans lequel la Russie est très en retard par rapport aux occidentaux. Noter aussi un autre accord de coopération entre la société Thalès et la société russe Elektoavtomatika.

Nota : La loi russe permet aujourd'hui les investissements étrangers dans des entreprises russes avec toutefois des limitations dans des domaines sensibles (défense, sécurité du territoire, cryptologie...). Dans ces cas, l'investissement est limité à 25% mais depuis octobre 2006 la loi a évolué en autorisant des investissements supérieurs à 25% sous réserve d'autorisation présidentielle.

La société Rostechnologies :

Rostechnologies est une société d’Etat fondée le 23 novembre 2007 conformément à la loi de la Fédération de Russie. Elle a pour principale vocation de contribuer au développement technologique mais également à la production et à l’exportation de produits industriels de haute technologies. Dans cet objectif, Rostechnologies soutient les marchés internes et externes à la Russie, et promeut l’attractivité des investissements vers les organisations des différents secteurs de l’industrie.