La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 
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 La bande dessinée en Russie :

La bande dessinée est restée une discipline méconnue en Russie pendant longtemps, victime de la censure ( trop occidental). De plus elle se heurtait a une différence culturel en effet le lecteur russe ne conçoit pas vraiment le texte et l’image de la BD comme formant un tout. Faute de culture spécifique, il se limite à regarder les images sans lire les textes.

site sur la BD Russe ( en russe) :
http://blog.rgub.ru/izotext/
http://m5studia.ru/
http://www.comics.aha.ru/
http://www.kommissia.ru/
http://www.free-lancers.net/users/Tzratzk/
BD anglaise sur la russie http://www.yuri-gagarin.com/


La reconnaissance du « 9ème art » a pris du temps en Russie car il est considéré comme une édition de très basse qualité culturelle. Mais l'offre créative fait mentir les stéréotypes. En seulement quelques années en Russie, ce genre balbutiant prend progressivement de l'ampleur même si il est loin de constituer un secteur éditorial à part entière. un exemple de BD Russes ---->

 

En Russie, les premières images qui peuvent être assimilées à de la BD furent les "lubok", des images satiriques populaires vendues à bon marché. Réputées comme n'étant pas toujours de très bon goût, elles se basaient sur le folklore russe et les questions sociales. Mais il a fallu attendre le milieu des années 20 pour qu'apparaisse en Russie la première bande dessinée. Elle était signée Boris Antonovsky et s'intitulait "Les aventures de Yevlampi Nadkin". D'autres auteurs se firent connaître mais la BD resta cantonnée jusque dans les années 70 aux magazines pour enfants. Culturellement, les Russes ne comprenaient pas comment un adulte pouvait s'intéresser "sérieusement" à des illustrations agrémentées d'un peu de texte. Pour eux, texte et image fonctionnaient de façon distincte. L'autre écueil au développement de la BD fut la censure qui fut instaurée dès 1917. Les livres étrangers furent interdits, et l'édition d'Etat prit le pas sur tout le reste, pour véhiculer une culture conforme à l'idéologie soviétique, Le régime chassait toute influence occidentale . Comme dans beaucoup de domaines, c'est la "Perestroïka" des années 80 qui permit l'émergence d'une nouvelle BD. Dès le début des années 90, des albums d'auteurs russes sont publiés et reçoivent des prix à l'étranger. Mais il fallut attendre 2001 pour que le premier album d'Astérix soit traduit en russe et 2002 pour que soient édités des comics américains comme "X-Men" ou "Les 4 Fantastiques".

Depuis quelques années une poignée de pionniers mènent un combat pour la reconnaissance de la BD en Russie où le public reste encore clairsemé. Dmitri Yakovlev, directeur et fondateur du festival de la BD à Saint-Pétersbourg, est sûr que l’avenir de la bande dessinée en Russie est radieux. « Il y a huit ans, la littérature française m’a fait découvrir la BD. J’ai été frappé de voir qu’en France la BD était si populaire, qu’elle faisait partie du patri moine culturel » . L'avenir de la BD en Russie est assuré lorsque l'on voit les sites russe a ce sujet on peut etre confiant pour la suite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Super Poutine La BD « Super Poutine » cartonne sur le web en Russie :

Les aventures de Vladimir Poutine en super-héros sont apparues sur le Net . Depuis, « Super Poutine, un homme comme un autre » a déjà été vu plus de deux millions de fois et fait un tabac sur l’Internet russe. Blague contre le pouvoir ou ode aux talents d’un Poutine surpuissant, le doute plane…

Super Poutine

La bande dessinée publiée sur superputin.ru raconte les aventures du super-héros Vladimir Poutine. En kimono blanc, il parvient à sauver un autobus bondé dans lequel une bombe menace d'exploser. Au cours de ses péripéties, le super Poutine se défend contre des zombies qui lui crient : « Laisse-nous élire les gouverneurs » ou « Liberté pour Khodorkovski ». Dans sa course, il reçoit l’aide d’un subordonné, un certain Medvedev qui possède le pouvoir de se transformer en ours (en russe : ours se dit Medved). L’ours Medvedev a une autre caractéristique : c’est un gnome, un nano-homme qui aime utiliser des gadgets électroniques comme un Ipad qui lui servira pour désamorcer la bombe.

L'auteur des textes et l'initiateur de ce projet assure que certains médias ont refusé de publier sa bande dessinée. Bientôt âgé de 26 ans, Sergueï Kalenik, affirme qu'il voulait attirer l'attention sur « la situation politique déprimante en Russie ». Avec deux millions de visites, c’est réussi (les statistiques en russe sont disponibles ici). Sergueï Kalenik nous explique également : « nous travaillons maintenant sur un nouveau scenario pour un deuxième épisode. » Il s’enthousiasme : « La version anglaise est en ligne depuis hier. »

Site sur la BD Super Poutine --->

 
 
 
 
 
 

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