La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 Une puissance énergétique :

La Russie est le deuxième producteur mondial de pétrole et le premier de gaz naturel, c'est l'un des plus grands producteur en énergie divers : ( pétrole, gaz, charbon, uranium). Ces ressources sont parfois difficilement accessibles, car situées en particulier au nord de l'Oural et en Sibérie. Les régions pétrolières du pays gazière sont parmi les plus riches du monde, avec en particulier un tiers des réserves mondiales de gaz naturel. Les gisements de la région de Yamal (District des Yamalo-Nenets) atteindrait 10 000 milliards de mètres cube, ce qui est énorme, mais il s'agit du Grand Nord et les conditions d'exploitation sont coûteuses et difficiles, c'est l'un des gros problèmes en Russie. L'exploitations des ressources dans un milieu parfois très hostile par des températures proches de -40°C voir plus.) voir page .

Le problème de la grande dépendance de l'économie russe vis a vis de l'énergie :

Actuellement, l'économie russe se diversifie rapidement, mais il est vrai que l'extraction des hydrocarbures est et restera longtemps une source essentielle et stratégique de devises. Il est certain que l'Europe, en particulier, est dépendante des ressources russes en gaz naturel; cependant, il est tout aussi vrai que la Fédération de Russie se retrouve sous la dépendance de ses riches clients d'Europe de l'Ouest. Les difficultés du système financier et économique russe lors des graves difficultés du système financier mondial, ainsi que la baisse des cours des hydrocarbures, est un danger car le secteur des pétroles et des gaz représente à l'automne 2008 40% du PIB, 70% des exportations et surtout 35% du budget fédéral qui n'est équilibré que lorsque les cours du pétrole dépassent 70 dollars. Cela signifie que, structurellement, des cours élevés du pétrole et du gaz naturel signifient la prospérité facile, tandis qu'un effondrement des cours comme c'est le cas lors de la crise de 2008 est un drame national qui remet en question tous les programmes d'investissements. ( a titre d'anecdote le buget russe 2009 avait été calculé avec un prix moyen du baril de pétrole 80$).

 Les 10 plus grands pays producteurs en Pétrole, gaz, charbon, uranium et diamants.

 

Pétrole : Production annuelle en barils ( année 2007 )
Sources : Atlas géostratégiques 2009.
1° Arabie saoudite 11 millions
Russie 9,9 millions
3° Etats unis 7,4 millions
4° Iran 4,9 millions
5° Chine 3,7 millions
6° Canada 3,3 millions
7° Mexique 3 millions
8° Norvège 2,5 millions
9° E.A.U ( émirats arabes Unis ) 2,5 millions
10°Koweït 2,4 millions
 
Gaz : Production annuelle en m3 ( année 2007)
Sources : Atlas géostratégiques 2009.
Russie 656,2 milliards
2° Etats-unis 490 milliards
3°Canada 178,2 milliards
4° Iran 101 milliards
5° Algérie 84,4 milliards
6° Royaume unis 84,1 milliards
7° Norvège 83,4 milliards
8° Pays bas 77,3 milliards
9°Indonésie 74 milliards
10° Turkménistan 72,3 milliards
 
Charbon : en millions de tonnes ( année 2007)
Sources : Atlas géostratégiques 2009.
1° Chine 2536 millions de tonnes
2° Etats-Unis 1034 millions de tonnes
3° Inde 478 millions de tonnes
4° Australie 393 millions de tonnes
Russie 314 millions de tonnes
6° Afrique du sud 269 millions de tonnes
7° Allemagne 202 millions de tonnes
8° Indonésie 174 millions de tonnes
9° Pologne 145 millions de tonnes
10° Kazakhstan 95 millions de tonnes
 
Uranium : Production en tonnes ( année 2007)
Sources : Atlas géostratégiques 2009.
1° Canada 9476 tonnes
2° Australie 8611 tonnes
3° Kazakhstan 6637 tonnes
Russie 3413 tonnes
5° Niger 3153 tonnes
6° Namibie 2879 tonnes
7° Ouzbékistan 2320 tonnes
8° Etats-Unis 1654 tonnes
9° Ukraine 846 tonnes
10° Chine 712 tonnes
 
Diamants : Production de diamants bruts en millions de tonnes
Sources : Atlas géostratégiques 2009.
Russie 38,36 millions de carats
2° Botswana 34,29 millions de carats
3° Australie 29,30 millions de carats
4° Rép. Dém . Congo 28,99 millions de carats
5° Afrique du sud 15,15 millions de carats
6° Canada 13,23 millions de carats
7° Angola 9,17 millions de carats
8° Namibie 2,35 millions de carats
9° Chine 1,06 millions de carats
10° Zimbabwe 1,05 millions de carats
Les 8 plus grandes forêts mondiales en 2007: ( en millions d'hectares) Sources : Atlas géostratégiques 2009.
Russie 808
2° Brésil 477
3° Canada 310
4° Etats-unis 303
5° Chine 197
6° Australie 163
7° R.D.Congo 133
8° Indonésie 88

 

  La chambre de commerce et d'industrie franco-russe :

 

 

 

 

La Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR) est présente à Moscou depuis 1997, date de la création de l’Association « Club France » : le Club d’affaires a naturellement évolué en Chambre de commerce et d’industrie, en rejoignant en 2006 l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’Etranger (UCCIFE), premier réseau privé d'entreprises françaises dans le Monde, représenté dans 78 pays et réunissant plus de 25.000 entreprises.

Animée par une équipe de permanents sous l’autorité de 18 Administrateurs bénévoles, la CCIFR est une Association à but non lucratif essentiellement financée par les cotisations de ses 300 adhérents. Ne bénéficiant d’aucune subvention publique et n’étant soumise à aucune tutelle administrative, la CCIFR est la voix légitime, objective et indépendante de la communauté d’affaires franco-russe.

Son action est structurée en 3 grands axes d’activité :

La vie associative : organisation et animation de présentations économiques, de comités sectoriels, de sessions B2B, d’événements culturels, de délégations d’entreprises en régions ;
Le lobbying : consultations et interventions auprès des décideurs publics et privés français et russes, en cohésion avec ses nombreux partenaires institutionnels (patronaux, gouvernementaux, parlementaires et régionaux) ;
L’appui aux entreprises : support à l’implantation et au développement français en Russie, et à l’investissement russe en France.

Cette organisme dresse pour chaque région un état des lieux d'un point de vue économique, très complet et totalement impartiale.

http://www.ccifr.ru/fr/la-russie-a-la-loupe/les-regions-de-russie/

 

  La Russie : un marché difficile, mais prometteur

 

 
 

La Russie est un pays où l’environnement des affaires est encore très changeant, et où il faut prendre en compte les obstacles socio-culturels et logistiques avant de l’aborder. C’est néanmoins un pays riche en ressources naturelles et qui a de gros besoins de modernisation. Il offre par conséquent de nombreuses opportunités aux PME françaises dans des secteurs technologiques.

Une terre parmi les plus riches en ressources naturelles au monde :
- les 1ères réserves mondiales de gaz naturel - les 8ème réserves mondiales de pétrole
- un tiers des réserves mondiales de charbon - un quart des réserves mondiales de bois
- un immense potentiel hydraulique - de l’or, du minerai de fer, du nickel, du manganèse, du plomb, de l’étain, de l’argent, du mercure, etc.

L’économie de la Russie est très dépendante de ses ressources naturelles, bien que les secteurs de la distribution, des services, des transports et des communications gagnent une part croissante grâce à la circulation importante des liquidités, aboutissant à une augmentation générale du niveau de vie.

Cinq premiers pays fournisseurs (avec parts de marché) :
1- Chine 14,12 %
2- Allemagne 12,27%
3- Etats-Unis 5,73%
4- Ukraine 5,53%
5- France 5,10%
Source : CCI franco-russe

A noter l’entrée en vigueur le 1er juillet 2010 d’une union douanière entre la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussien avec abolition des frontières douanières et établissement d’un tarif douanier unique.
Des négociations sont en cours pour l’intégration de la Russie dans l’OMC.

Télécharger ce(s) document(s) :

Le  commerce  bilatéral  franco-­‐russe  en  2010 (PDF - 3.8 Mo)
Publication des services économiques

 

  La Relations commerciales France-Russie :

 

La France et la Russie occupent mutuellement une place de partenaire économique privilégié. Sur la dernière décennie, les échanges commerciaux franco-russes ont progressé de manière très dynamique, portés par la phase de forte croissance de l’économie russe. : + 21% de croissance moyenne annuelle pour les exportations et + 20% pour les importations. En 2008, cette tendance s’est confirmée : les exportations françaises en Russie ont augmenté de 24% et les importations de 22%, en raison notamment de l’augmentation de la facture énergétique (les hydrocarbures représentent 92% des exportations russes).

Dès janvier 2009, les effets de la crise économique conjugués avec ceux de la forte correction des prix des matières premières (ressentie avec retard) ont entrainé une forte contraction des flux commerciaux franco-russes : sur janvier-mai 2009, les exportations françaises en Russie ont baissé de 30% et les importations de 37% en glissement annuel en euros, et la baisse de la facture énergétique a permis de réduire le déficit commercial. En 2009, la France est le 5ème fournisseur de la Russie avec 5,1 % de part de marché et elle est son 14ème client. La Russie est le 11ème fournisseur de la France et elle occupe la 13ème place en tant que client. La France possède une présence forte dans les domaines automobile, aéronautique et spatial. Elle domine les marchés du vin et des boissons alcoolisées, des produits pharmaceutiques et des cosmétiques/parfums. Plus de 6000 entreprises françaises exportent en Russie et plus de 60% d’entre elles sont des PME. Les produits énergétiques (combustibles et carburants) représentent 90% des importations françaises en provenance de Russie.

Exportations françaises : 7 Mds euros (2008)
Importations françaises : 13,7 Mds euros (2008)

Présence économique française en Russie :

Quant aux investissements directs français, la Russie est longtemps demeurée une destination délaissée. Depuis 2006, la France a substantiellement amélioré sa position, passant en 2008/2009 au 6ème rang, devant les Etats-Unis et l’Italie. En 2008, ceux-ci atteignaient 3,6 Mrds d’euros, soit presque 3 fois plus qu’en 2007. Alors que la Russie est aujourd’hui la 10ème destination des IDEfrançais, la France est son 7ème pourvoyeur. La France concentre ses efforts vers les secteurs bancaire, des assurances, de l’automobile et de l’agroalimentaire. Elle jouit d’une position très favorable dans le secteur de la distribution. Les secteurs des infrastructures, du ferroviaire et de l’énergie présentent quant à eux des marges de progression intéressantes et des perspectives prometteuses.

Plusieurs grandes sociétés françaises ont racheté des entreprises russes (Société générale/Rosbank) ou pris d’importantes participations (Renault/Avtovaz, Alstom/Energomash, Danone/Wimm-Bill-Dann, Total/projet gazier Shtokman…). Au total, près de 400 filiales françaises ou entreprises de droit russe sont implantées en Russie, essentiellement à Moscou. Elles appartiennent en majorité aux secteurs du BTP-transports-environnement et de l’électronique-NTIC-services.

Diversification de l’économie:

Le défi actuel de l’industrie russe est d’assurer sa modernisation et de percer sur le plan technologique. Actuellement, l’usure générale du parc industriel atteint 60%. Les investissements réalisés n’ont porté principalement que dans le domaine de l’énergie, de la métallurgie, des transports et de la communication. La construction mécanique et les industries des biens de consommation courante ne représentent que 10% des investissements dans le secteur industriel. Cela représente un potentiel important pour les PME françaises qui se positionnent dans de nombreux secteurs et offrent de nouvelles technologies, une expertise technique, des produits et services innovants.

La diversification de l’économie est un des principaux objectifs des décideurs politiques, ce qui implique la mise en place d’un environnement d’affaires et d’investissements davantage transparent et prévisible.
Source : CCI française en Russie (03/2010)

Quels sont les secteurs porteurs ?

L’énergie (équipements pour la chimie, la pétrochimie et le gaz)
Les hautes technologies et les TIC
Les équipements médicaux, la parapharmacie, les cosmétiques
les infrastructures de transport
L’hôtellerie et la restauration (perspectives des Jeux Olympiques de Sotchi en 2014)
Les loisirs et les équipements sportifs
Les biens de consommation

Quelques exemples de succès francais en Russie :( source la tribune et usine nouvelle)

- Alstom rénove les chemins de fer. ( Alstom s'est imposé comme un partenaire stratégique, devant ses concurrents Siemens et Bombardier)

- Total investi en Russie. (Le groupe Total a fait de la Russie l'une de ses terres de conquête. Il y conduit en effet des projets de grande ampleur, essentiellement dans le Grand Nord russe et la zone arctique, qui pourrait être, dans les années qui viennent, l'une des grandes pourvoyeuses de gaz et de pétrole pour l'Europe et l'Asie).

- Auchan s'étend dans les pays de l'est. (Auchan a été l’une des entreprises étrangères les plus déterminées à percer le marché russe. Encouragé par un potentiel de142 millions de consommateurs, le géant français a repris les hypermarchés de Ramenka et continue de développer ses opérations en Russie (tout comme la chaîne a réussi à le faire en Chine).

- La banque société générale s'inplante en Russie.( Le groupe Société Générale a augmenté à 82% sa participation dans Rosbank, banque russe sein de laquelle le Français a fusionné toutes ses filiales russes le 30 juin).

- La vente de deux Mistral ouvre des portes pour Thalès et Safran en Russie. (La vente de deux Mistral en juin dernier leur a vraiment ouvert des portes en Russie, cela ne fait plus aucun doute. Thalès et Safran étaient déjà présents, notamment à travers les filiales Sagem ou Snecma. Mais depuis juin, ils entendent renforcer encore leur position sur le marché de la défense russe et profiter de nouvelles collaborations).

 

 
 
 
 
 

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