La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 Les relations avec l'Europe :

Dans une large mesure, les relations de l'UE élargie avec les états-unis et la Russie restent marquées par les représentations de la guerre froide, voire constituent les deux faces d'une même médaille tant ces question sont liés.

Comme l'admet le pouvoir russe ( tout comme le pouvoir soviétique en son temps) la Russie est hanté par la menace de l'exclusion, de l'encerclement et de l'humiliation, l'intégration à l'union européenne en 2004 puis en 2007 d'états marqués par une relation fortes avec l'URSS durant quatre décennies ne peut rester sans incidences sur les relations entre l'UE et la Russie post-soviétique.

L'Otan :

L'Otan est une pomme de discorde, son extension vers l'est a été mal ressentis par les élites russes, d'autant plus que volontairement ou pas l'intégration d'un pays dans l'union européenne s'est systématique suivit par son entré dans l'Otan induisant dans l'esprit des dirigeants russes Europe= Otan ils fait rappeler aussi que l'union européenne s'est montrée bien peu concerné par l'implantation du bouclier en Pologne et tchéquie alors que c'est pourtant sur son territoire, cette passivité été interprétée comme un accord tacite de l'union européenne a la politique USA de tension avec la Russie. De plus la politique américaine durant les années 90 a fait bien peut de cas de la Russie, un accord verbale stipulait que après la réunification de l'Allemagne, l'Otan ne s'élargirait pas. Les événements après la réunification ont prouvé le contraire ( intégration de la Pologne, des états baltes, etc..). La question de l'intégration de l'Ukraine et de la Géorgie a été le point culminant de cette course vers l'est, le conflit géorgien a marqué un point de non-retour.

L'apogée de cette escalade trouva son paroxysme dans la tentative géorgienne (avec l'aval plus ou moins implicite de Washington) de reprendre par la force le contrôle de l'Ossétie du sud le 7 aout 2008, la Russie a montré qu'elle ne reculerait plus et adressait un message claire aux occidentaux " ne faites pas près de nos frontières ce que vous ne supporteriez pas qu'on fasse près des vôtres". La Russie accuse également l'Otan d'avoir profité de la faiblesse de la Russie pour avancer ses positions vers l'est.

Nota : Selon certain expert, ce suivisme recèle un poison mortifière pour l'Otan, en se placant toujours plus dans le sillage des américains, les dirigeants européens se mettent, sans doutent a leurs insu et plus par commodité que par choix, dans la dépendance de l'agenda politique intérieur des états unis. Le retrait des soldats américains de l'afganistan dicté également par des considérations d'ordre politique ( en prévision des élections aux états unis) confirme cette hypothèse.

et l'avenir ? l'avenir de l'europe passe-t-il par cette politique de suivisme de l'europe et des usa ? rien n'est moins sur surtout depuis la chute du mur l'équilibre de la planète a changer les usa font partis de organiation pacifique économique qui inclut chine russie japon etc qu'en ai t-il de l'europe dans tout sa lorsque l'on sais que la politique américaine ne cesse d'interférer entre les realtions europe russie relation pourtant économliquement de plus en plus prépondérante, la pacivité des élites europennes est assez parlante mais l'europe qui ne sais toujours pas remise de sa chute pendant le seconde guerre mondiale ne peut rester éternellement passive si elle veut vraiment exsister meme sarkosy pourtant atlantiste convainqu a dut se rendre a l'évidence la russie est un pays que l'on ne peut ignorer, comme le disait l'europe en état de dormition ne saurait etre étenelle, voir aussi l'ami américain.

 

 Les relations avec l'Europe :

 

Dans ce domaine il importe de bien distinguer l'union européenne et l'Europe comme continent aux limites variables selon les époques, la Russie entretien d'excellente relation avec l'Allemagne et la Turquie entre autre. La vision russe de l'UE est devenue plus critique d'une part lorsque ses dirigeants ont commencé à se rendre compte que l'intégration économique progressait, que sa force d'attraction se diffusait en Europe orientale et d'autre part lorsque la Russie c'est rendu compte que l'UE n'avait pas pour objectif de devenir un contrepoids aux Etats-Unis, la politique de suivisme de l'UE de la politique américaine est confirmé par : sa position contre l'Iran, identique aux Etats-Unis, son absence de réaction vis a vis du problème palestinien, son absence de réaction vis a vis aussi des missiles en Pologne et en Tchèquie, sujet où elle est resté particulièrement passive, sans compter la crise géorgienne qui ne date pas d'hier ( l'Europe aurait put intervenir bien avant). Et enfin la défense militaire étant assuré par l'OTAN qui est chapeauté par Washington en définitive L'Europe concernant les grands sujets géopolitique est encore de nos jour un nain politique.

L'intégration de l'Europe :

La Russie ne distingue pas où se trouve son intérêt dans les propositions de l'UE, quelle est la finalité : le rapprochement et la perspective d'une adhésion de la Russie ne semble pas réaliste, les experts russes voient surtout dans l'approche communautaire une forme de colonisation. la Russie reproche une insuffisante prise en compte de la spécificité russe, pour Moscou tous les voisins de l'UE ne sont pas égaux, la Russie voudrait être reconnu comme un acteur globale et non se situer au même rang que la Moldavie ou l'Arménie

Les relations Europe/reste du monde :

 

D'un point de vue géopolitique il faut dire les choses comme elle sont, il n'est pas toujours dans l'intérêt des états-unis, de la chine et de la Russie d'avoir une Europe unis qui parle d'une même voie. Concernant les états unis, l'Europe avec sa monnaie est une rivale, de plus d'un point de vue géopolitique une Europe naine arrange les états unis qui veulent conserver leur leadership, pour la chine avec une Europe unis c'est aussi risquer d'avoir a faire a des quotas, il est plus intéressant pour la chine de traiter pays par pays que traiter avec l'Europe, avec la Russie la question de la dépendance énergétique est un sujet délicat si l'Europe était unis la Russie n'aurait d'autre choix que de négocier, mais la aussi ses accords privilégier avec l'Allemagne et l'italie ainsi que d'autre pays lui permet d'imposer ses décision.
On pourrait dire que une Europe unis pourrait être un contre poids aux USA dans le cas de la Russie, et aussi avec la Chine qui ne veux pas vraiment de la chine-amérique, pour ce qui est des états unis une Europe unis sous la tutelle de l'Otan qui sert des intérêts ( plus ou moins pro-us) notamment en Afghanistan n'est pas pour leur déplaire.

Nota : L'interdépendance de la Russie et de l'UE est bien réelle, dans le domaine de l'énergie, dans les échanges commerciaux, toutefois c'est aussi un pays d'Asie où les échanges commerciaux sont en plein développement avec la fortes croissance des pays émergents ( chine, Kazakhstan, Inde) la Russie espère bien jouer sur les deux tableaux.

 

Durant la première partie des années 2000, les révolutions colorés en Géorgie (2003) puis en Ukraine (2004) ont montré a quel point le Kremlin perdait de son influence au sein d'une communauté indépendante (CEI) moribonde, où les états-unis n'hésitent plus a intervenir directement.
Entre 1991 et 1999, la Russie fut très affaiblis, minée par la crise économique et les convulsions politiques. Certains purent penser en occident que cette période allait durer ( Diplomate américain 1998: "la Russie est un pays qu'il faut oublier") et qu'on pouvait la mettre a profit pour imposer à Moscou une série de concessions majeurs. Pourtant, dès 1998, le pays reprit le chemin de la croissance en grande partie dut a la rente pétrolière. Le président russe avertit très tôt ses partenaires occidentaux du fait que son pays n'accepterait plus sans réagir des mesures considérer comme hostiles. Or non seulement les états-unis ne tinrent aucun compte de ces lises en garde, mais ils accentuèrent les pressions sur leurs alliés pour imposer leurs décisions dans plusieurs dossiers sensibles : projet de missiles en Pologne, indépendance du Kosovo adhésion de la Géorgie et de l'Ukraine dans L'Otan.

 

Depuis cette affaires géorgienne, on peut noter un regain au niveau de la diplomatie américaine surtout depuis l'élection du nouveau président Obama a travers l'accord start 2 notamment, mais également avec d'autres pays comme la Turquie, l'Ukraine depuis l'élection de de et en mai 2010 de la Pologne.Ce retour de la Russie est également valable en Asie, Kazakhstan, Azerbaïdjan après avoir été refoulé dans la première moitié de la décennies, la Russie a repris pied par de nombreux accords commerciaux et diplomatiques.

USA/europe même combat ?

Les Américains peuvent se contenter d'une politique faite d'une addition de relations plus ou moins bonnes dans tel ou tel secteur. D'une certaine façon, la fin de la menace soviétique et l'affaiblissement durable de la Russie permet aux Américains de se dispenser d'avoir une stratégie globale avec la Russie. De plus Les échanges économique représente a peine 5% entre les deux pays.
Pour l'Europe, c'est différent. L'Europe est le premier investisseur en Russie, son premier partenaire commercial. Les deux ensembles sont interdépendants notamment en matière d'énergie. La géographie, l'histoire, la culture nous lient. Qu'on le veuille ou non, l'Europe et la Russie (même si celle-ci a aussi évidemment une dimension asiatique) partagent un destin européen commun. Le tout est de savoir comment se définira le contenu de cette relation. Cela ne peut pas se faire  en défendant, politiquement et économiquement, des intérêts purement bilatéraux et  en menant des politiques nationalistes, ce qui permet à la Russie de diviser pour régner.

 Et la france :

La France demeurant en retard, dans ses relations commerciales avec la Russie, en comparaison avec des pays comme l’Allemagne ou l’Italie et même la Turquie. Elle ne pèse que 2,5% en échanges commerciaux avec la Russie alors que l'Allemagne représente près de 20%

Arnaud Dubien est directeur de recherche à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), spécialiste de la Russie.
Comment va la relation franco-russe ?

- Elle est en train d'acquérir une nouvelle densité au plan politique, et surtout économique. Longtemps, la stratégie européenne de la Russie a reposé sur l'Allemagne et l'Italie, notamment dans le domaine du gaz et de l'énergie.
La France est en train de devenir le troisième pilier de cette stratégie. Au moment de son élection à la présidence, Nicolas Sarkozy n'était pas perçu comme particulièrement russophile. Il y a eu un revirement, étonnant vu de Paris, qui rend possible l'actuelle densification de la relation.

Depuis quand et comment se manifeste-t-elle ?

- Depuis 2007-2008. Il est frappant de voir que des grands groupes français qui étaient déjà sur place depuis des années, mais qui étaient toujours restés très prudents, se sont davantage engagés. Je pense notamment à EDF, à GDF Suez, à Renault.
La commande du navire de guerre Mistral, aussi, illustre le changement d'échelle de la relation franco-russe. La France intervient désormais dans des domaines qui, comme l'énergie ou le nucléaire, sont stratégiques, ce qui compense la faiblesse relative des échanges bilatéraux -environ 20 milliards de dollars. Evidemment, on est encore très loin derrière les Allemands. Mais, la visite de Medvedev est un moment fort, important. Elle va également permettre de signer des contrats, qui n'avaient pas été signés en novembre, lors de la visite de Poutine. Le dossier Mistral, lui, sera discuté.

Ce dossier a été un pavé dans la mare. Quel changement peut-il impulser ?

- On peut effectivement parler de pavé dans la mare, côté russe. Car l'initiative en revient à Moscou. Elle révèle une évolution des mentalités en Russie, avec un tabou qui tombe, celui de l'autosuffisance militaro-industrielle.
Il y a eu plusieurs signes dont le Mistral est le dernier: la Géorgie, bien sûr, mais aussi l'achat de Drones à Israël, ou encore -le dossier est très peu médiatisé- la coopération entre Russes et Italiens qui travaillent à la réalisation d'un sous-marin côtier.

Et comment cette annonce a-t-elle été perçue en France ?

- Elle a pris beaucoup de monde de court, y compris à Paris, où certains, formatés par les pensées de la Guerre froide, ont émis des réserves, voire été hostiles.
Mais, François Fillon a clairement dit que l'on considérait la Russie comme un partenaire, pas comme un ennemi. Aux Etats-Unis, des élus du Congrès se sont fendus d'une missive à Barack Obama, qui s'est contenté de faire envoyer quelques messages discrets à Paris. Mais il n'y aura pas de clash.( nb: Robert Gates a rendu visite quand même le 8 février 2010 a Hervé Morin, leur "discutions" portait sur la vente du mistral, preuve si il en ai que cette vente ne fait pas les affaires de Washington).

 

 
 
 
 

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