La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 
moscou

 L'image de la russie par la presse francaise :

Gazprom, Poutine, Caucase, corruption, assassinat… Quel que soit le sujet abordé, les journalistes occidentaux sont souvent accusés de parler de la Russie de manière partiale, orientée et peu objective. Mais que sait-on réellement de ces ouvriers du micro et de la caméra ? De leurs méthodes de travail et de leur conception du métier ? Comment réagissent-ils aux débats qu’ils suscitent ? Certains d’entre eux, installés à Moscou, ont accepté d’inverser les rôles et de répondre à nos questions.

 

" Les journalistes français sont pessimistes et très négatifs sur la Russie, affirme Louis-Antoine Le Moulec, étudiant de l’Institut des sciences politiques à Bordeaux, vivant à Moscou depuis un an. On a vite oublié ce que la Russie a vécu, depuis ces vingt dernières années en particulier… Vu d'une rédaction à Paris, dans une France qui connaît un processus historique linéaire sans grand soubresaut depuis plusieurs décennies, la critique est aisée ". Ce type de jugement critique sur les médias occidentaux n’est pas rare parmi les Français de Moscou. Sur le forum du site francophone vivreenrussie.net,( http://vivreenrussie.1fr1.net) et le site dissonance, les esprits s’échauffent lorsqu’on commente le traitement de l’information sur la Russie par les journalistes français. Même topo, en plus politique, dans les rubriques de réaction des lecteurs des sites des principaux quotidiens hexagonaux. La lecture de ces tribunes révèle des différences de perception entre les journalistes et leurs lecteurs. Quelles sont les raisons d’un tel décalage ?

La presse francaise n'aurait-elle pas tendances a avoir une vision caricaturale voir simplistes, Un exemple de l'information en provenance de quotidiens français ( le journal le monde, de marie Jégo) : "Russie : le jardin horticole de Vavilov est menacé par des promoteurs «
La transformation du jardin de Vavilov en "cottages" est très malvenue au moment où la Russie subit des incendies sans précédent. De juin à août, déjà 13 millions d'hectares ont brûlé, des centaines de variétés d'arbres, de plantes et de fleurs ont été réduites en cendres dans le pays." et repris aussi par l'express. Problème est-il bon de mentionner que la Russie a une superficie de 17 millions d'hectares, un peu de bon sens aurait permis de voir le problème. S'est ce qui caractérise l'information française sur la Russie parfois, l'absence totale de bon sens. Autre exemple Géorgie 2008 Laure Mandeville parle de déferlement et d'autre quotidient de plus de 3000 chars russes lors de la guerre entre la Russie et la Géorgie, en réalité il y a eut seulement 150 chars selon des sources de magazines militaires, la aussi qui connait la topographie du Caucase chaine de montagnes de plus de 2000 m et voie de communication étroites, sait pertinemment que faire manœuvrer 3000 chars relève de la mission impossible, mais la presse française n'en est pas a une bévue près. Emmanuel Todd spécialiste sur la Russie qualifiait d'ailleurs la presse française de "bêtifiante" a ce sujet au travers de certains ces exemples on ne saurait lui donner tord.

Le Figaro n'est toutefois pas délibérément ( et totalement) russophobe, ils publient tous les mois une édition française de la Rossiskaia Gazeta ( la Russie d'aujourd'hui, sa s'appelle), le quotidien gouvernemental. De bonne qualité d'ailleurs, très bonne même. Ideal pour le lecteur francophone qui veut en connaitre plus sur la Russie d'aujourd'hui, justement.

On eux résumer les spécificité de la presse française vis a vis de la Russie en 9 grands sujets :

 

 1- un parti pris idéologique :

De la part d'ex-communiste désabusé ( chez eux sa existe plus :)) une certain intelligentsia française n'a pas pardonnées la chute de l'utopie communisme, elle a un sentiment de trahison, s'est ce que confirme cette article ( Marc FERRO: «La gauche française déteste Vladimir Poutine qui réussit là où les soviétiques ont échoué»)--->voir article
Journalistes pro-américain ? Laure mandeville on ne peut nier que la Russie est d'une certaine manière menaçante envers sont étrangers proches mais il faut toutefois reconnaitre aussi que les USA ont grandement contribué a aboutir au clashes de la guerre en Géorgie en 2008 par exemple, il y a une lutte d'influence manifeste entre ces deux pays. En revanche dans les écrits de laure mandeville comme un certain nombres de ses confrères point de néoconservateurs américains, ni de la politiques des USA pas toujours glorieuse dans ces écrits. Soyons claire que laure mandeville dénoncent certaine dérive de la Russie sa je n'y voit pas d'inconvénient mais sa partialité vis a vis des événements géopolitique notamment usa sont plus que contestable son partis pris pro-usa est évident et donne une image biaisé des événements. --->Voir laure

2- tout n'est pas rose en Russie :

Oui il y a bien des choses qui ne vont pas en Russie c'est une évidence , la coruption , les crimes , etc , encore faut-il relativiser ses infos, car il y a un effet loupe, certains événements si il ont bien lieu ne sont pas forcément représentatif de la société russe, faire d'un fait divers une généralité est facile ( ou en tout cas difficile a évaluer l'ampleur ). Les interprétations de ses évenements ne sont pas toujours d'une grande objectivité, il ne sont pas propre a la Russie dans un certain nombres de cas c'est même pire ailleurs ( la corruption en Italie est bien pire, mais il ne viendrait a personne d'accuser le gouvernement italien).

3 - L'effet journalistique :

"aujourd'hui a 9 h 30 s'est posé sans encombre a l'aéroport de Moscou l'avion en provenance de paris, tout s'est bien passé l'avion est a l'heure." c'est bien connu ont ne parle que des choses qui attire le public, une catastrophes est bien plus vendeur qu'un événements heureux et c'est le cas en ce qui concerne la Russie. encore que les média français ont la fâcheuses tendance a ne retenir que les faits bien peut glorieux .

La Russie nouvelle de lorraine millot en est un autre exemple curieusement son livre est très différents de ses articles dans le journal le monde autant les articles de du journal le monde était très sombres autant son livre est beaucoup plus neutre il aborde même pas mal d'aspect positif cela interpelle obérait-elle a des consignes de son rédacteur en chef a voir…

 

 

 

 

4 - Une presse qui dénonce et fait bouger les choses :

La presse écrite si elle n'est certes pas parfaite est nécessaire, a travers de ses articles elles informe le public et dénonce parfois certaines dérives de la société. On ne compte plus les fois où les politiques ont été obligés de réagir a cause de la pression médiatique et de l'opinion public. Cela pose le problème du journalisme partisan et de la partialité, a quelle moment le journaliste prend-t-il partie, certain n'en font -il pas une affaire personnelle, problème bien délicat lorsque l'on sait que chaque année de nombreux journalistes dans le monde sont assassinés ? On aborde la aussi le problème de deux poids deux mesures les manquements en ce qui concerne les droits de l'homme sont souvent dénoncer en Russie mais beaucoup moins envers le Qatar ou l'arabie saoudite par exemple.

La presse est-elle impartiale concernant le traitement de la Russie :fait-elle preuve équité concernant la russie, les droits de l'homme sont certes une bien belle chose mais quand il sont appliquer a tous les pays sans aucune partialité or on constate que c'est loin d'être le cas, imaginer une classe ou la maitresse stigmatiserait certains élèves alors que d'autres seraient toujours épargnés, la vérité est que si on appliquait les droits de l'hommes unitéralement a tous les pays sans exception, sa reviendrait a un sucide diplomatique de la france ( tous les pays ont des cadavres dans leurs placards).

 

5 - Une arme géopolitique :

 

Que l'on le veuille ou non il y a une lutte d'influence géopolitique dans le monde où nous vivons et l'image et les médias sont une arme parmi tant d'autres. C'est une guerre qui ne dit pas son nom mais elle est bien réel et rarement mise au grand jour. C'est un autre aspect des médias peu mise en avant évidement. La presse française participe aussi a cette guerre des médias ( voir aussi la guerre des idées, monde diplomatique) livre très instructif sur l'usages des médias pour servir certaines causes.

 

 

 

6- une ligne éditoriale :

Au regard des témoignages on ne peut s'empécher de penser les journalistes ne sont pas si libre que cela et que quoi qu'en dise certain il y a bien une ligne éditoriale propre a chaque quotidient c'est une évidence.
La presse écrite est-elle totalement libre d'écrire sur tout les sujets, les journalistes sont-ils libres de leurs articles. Nont-il pas a se plier a une ligne éditoriale : De même selon un autre témoignage de Patrick Bourrat qui travaillait a TF1 finit par lâcher : " Tu sais, à Paris, j'ai un rédacteur en chef. Il a en tête une certaine image de la Russie avec des pointillés. Si mes reportages remplissent ces pointillés, ils passent à l'antenne. S'ils ne les remplissent pas, ils ne passent pas. Et si mes reportages ne passent pas à l'antenne, mon prochain poste sera au Botswana ou au Zimbabwe…" Autre témoignage de journaliste "mon rédacteur en chef me demande des accidents, des meurtres etc.…et si je ne lui donne pas ce qu'il veux, c'est la porte". Pour sa part, O. Ravanello estime que l’information sur la Russie « a évolué », pour finalement lâcher qu’elle « est faite à Paris. » Visiblement interpellé, il poursuit : « tous les jours il faut monter au front pour lutter contre les idées reçues. Si vous réussissez en deux ans à transmettre quelques idées fortes et à contre-courant du type « Kasparov n’est pas l’opposition » ou « Poutine n’est pas si solide », alors vous pouvez vous estimer satisfait. »

 
 
 
 
 
 

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