Poutine, de Gaulle russe ! :
Personnage russes emblématique des années 2000, Vladimir Poutine restera certainement la personnalité la plus marquante en Russie et dans une certaine mesure dans le monde (le personnage a toujours eut mauvaise presse, en particulier dans la presse occidentale). Néanmoins il est indéniablement l'homme du retour de la Russie sur la scène internationale, il a su utiliser la rente pétrolière pour redresser la Russie et restaurer l'état russe sur le plan internationale.
Cette vidéo retrace l'entente cordiale avec les usa début 2001 jusqu'a la rupture en 2003 au sujet de l'irack.
Source : Extrait du site (fortune, blog économique) Par Marc Rousset
Poutine, c’est l’homme que les Américains n’attendaient pas et qui a non seulement redressé la Russie, mais l’a sauvée du dépeçage en trois tronçons envisagé par Zbigniew Brzezinski, de l’exploitation de ses ressources naturelles par les groupes étrangers, de l’encerclement par l’O.T.A.N.
Intronisé par Eltsine, il a su très habilement s’imposer progressivement en changeant l’orientation politique du pays, après quelques hésitations vis-à-vis des États-Unis, tout en se débarrassant des encombrants oligarques. Par son action, Poutine a d’ores et déjà sauvé la Russie, mais il va aussi probablement sauver l’Europe occidentale, en lui proposant une aide et un autre modèle que le droit de l’hommisme décadent, de façon à ce qu’elle puisse se libérer du protectorat militaire américain.
Dans un livre sur « la piratisation » de la Russie (1), Marshall I. Goldman, titulaire de la chaire d’études russes à l’université Harvard, raconte qu’à son arrivée à la tête de la Fédération de Russie, le nouveau président Poutine s’était indigné de l’écart entre les prix à l’export des hydrocarbures russes et les prix payés par les acheteurs. Où allait la différence ?
Les accords de partage de production passés dans les années Eltsine, lorsque la Russie avait les genoux à terre, ont été renégociés avec une pression très musclée. Poutine a tenu à reprendre la main sur le pétrole russe, en s’inspirant du modèle de l’Aramco en Arabie Saoudite, qui confère à la famille royale une puissance géopolitique considérable.
Pour Vladimir Poutine, comme pour le général de Gaulle, le politique doit primer sur l’économique. « La superpuissance militaire est devenue superpuissance pétrolière sous Poutine, dont la mission est de porter la Russie comme une puissance respectée à défaut d’être crainte » (2), assure M. Yu Bin, de l’International Relations Center.
Le 25 octobre 2003, Mikhaïl Khodorkovski, patron de Youkos, était interpellé par les forces spéciales russes sur un aéroport de Sibérie. Il venait de participer quelques jours plus tôt à un forum d’affaires à Moscou en compagnie de Lee Raymond, l’un des directeurs d’Exxon, une « Major » prête à participer pour vingt-cinq milliards de dollars à la fusion Youkos – Sibneft.
Pour le Kremlin, c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. L’idée que les capitaux américains d’Exxon-Mobil et de Chevron-Texaco s’infiltrent, avec une participation de 40 %, dans le sanctuaire sibérien des hydrocarbures nationaux, était inacceptable. Les Américains, qui pensaient faire main basse sur le pétrole russe ont vu leurs efforts annihilés (3).
Par ailleurs, cette arrestation a marqué un « tournant décisif » dans les relations entre la Russie et les États-Unis. Khodorkovski finançait les partis d’opposition, entretenait les meilleures relations avec l’administration Bush et aurait été de surcroît candidat à l’élection présidentielle en mars 2008. Le destin de la Russie aurait été modifié si le président Poutine n’avait pas « brisé les rêves » de Khodorkovski et des États-Unis.
De plus, sur le plan interne, l’État s’était vu contester le contrôle qu’il exerçait sur sa principale source de revenus : le bénéfice de la rente sur les matières premières. Divers mécanismes légaux ou illégaux avaient permis aux grandes sociétés russes créées dans le cadre des privatisations opaques de l’ère eltsinienne, qu’elles soient privées comme Youkos ou semi-publiques comme Gazprom, d’échapper largement à l’impôt et aux taxes, privant l’État de toute manœuvre financière.
Pour nombre d’observateurs, c’était le fonctionnement même de la Fédération qui se trouvait ainsi en péril. Bien des Russes considéraient que leur pays risquait véritablement, sinon d’éclater, en tout cas de perdre définitivement ses dernières chances de rebondir.
Par ailleurs, Poutine a su briser l’encerclement de l’O.T.A.N., l’Ukraine et la Géorgie n’étant plus candidats. On ne parle plus d’un bouclier anti-missiles en Pologne. Il a rétabli l’autorité de la Russie dans le Caucase et en Asie centrale, les Américains n’étant présents, à prix d’or, aujourd’hui, que sur une seule base militaire au Kirghizistan.
Que n’aurait-on pas dit et peut-on imaginer ce qui se serait passé si la Russie, le chien de garde des Européens à l’Est, ne l’oublions jamais, avait perdu la guerre de Tchétchénie, avec le risque de se retrouver à Stavropol, point de départ de la colonisation russe au XIXe siècle face à une déferlante islamiste, la Russie perdant par là-même son prestige et son autorité en Asie centrale. Une catastrophe semblable serait équivalente, pour les Européens de l’Ouest, à la prise de Byzance par les Turcs, en 1453 !
Vladimir Poutine a réussi aussi à arrêter le mal pernicieux des révolutions oranges, tout cela ayant été préparé, sans aucun doute possible, par la C.I.A., avec les innombrables O.N.G. du style de celles de Monsieur George Soros comme maîtres d’œuvre.
Il a vu le danger démographique en redressant la barre de la natalité, la Russie risquant de se retrouver avec seulement cent millions d’habitants en 2050, soit moins que la Turquie dans un territoire deux fois plus grands que les États-Unis ! Prenant l’exemple de Pierre le Grand, il a rétabli partiellement la puissance militaire russe, comme on a pu le voir en Géorgie et a compris, avec le Président Medvedev, qu’il fallait favoriser les investissements étrangers, tout en modernisant une économie trop tournée vers les matières premières.
Et enfin, et surtout, il a compris que le redressement, le rétablissement de la Russie passait par les valeurs traditionnelles, le patriotisme, l’Église orthodoxe, constituant un magnifique contre-exemple pour les démocraties européennes décadentes et aveugles ! L’autoritarisme, excessif en Russie pour un Européen de l’Ouest, correspond en fait à la dimension asiatique du pays et est seul à même d’éviter l’éclatement ; n’oublions pas aussi que la Russie a vécu pendant plus de deux siècles sous le joug mongol de la « Horde d’Or ».
Par moi : Concernant Poutine je n'irait pas jusqu'à l'idolâtrer quand même, mais il est indéniablement permis le retour de la Russie sur la scène internationale, permis l'émergence d'une société civil et classe moyenne, sa présidence est entaché de la guerre de Tchétchénie et nombreuses affaires troubles. Au début des années 2000 il a été l'homme de la situation qui a "redémarrer" l'état russe et profitant de la hausse du prix du baril a créer une dynamique en Russie dont a bénéficier une part non négligeable de la population. Après bon, la vertical du pouvoir était nécessaire au début des années 2000 avec la corruption et la mafia qui gangrenait la société mais sur la duré ce système commence a avoir ses limites. Tout pouvoir doit avoir un contre pouvoir ( s'est mon point de vue) pour lutter contre la corruption entre autre. Il y a eut autrement durant sa présidence la seconde guerre de Tchétchénie, guerre assez terrible avec ses victimes des deux cotés soit dit en passant ( la presse ne le mentionne pas ), mais y avait-il d'autre solution, diplomatique peut être, face au risque d'éclatement du Caucase difficile a dire sans compter l' émergence d'un islamiste radicale dans cette zone. Concernant l'Europe soyons claire j'ai beau être un peu pro-russe ( oui si j'ai fait un site s'est que bon je ne déteste pas la Russie) les relations entre pays sont fait d'accords et de réciprocité ( le truc style les américains on les a détester et maintenant on va les aimer s'est pas ma vision des choses, je laisse sa au atlantiste béa) comme le disait de Gaulle, "en géopolitique il n'y a pas d'amis mais que des intérêts réciproques". si l'Europe a a redouter une Russie surpuissantes , elle n'a pas non plus a gagner d'une Russie affaiblis d'un point de vue économique.
La taxation du pétrole et du gaz, une idées en or pour l'état russe :
Le pétrole et les métaux - sont essentielles au pouvoir économique russe et, lors des précédentes turbulences qui ont agité les marchés, leurs prix ont considérablement baissé. Mettant en évidence la vulnérabilité de l'économie russe. La taxe sur le pétrole russe est structurée de façon telle que les entreprises pétrolières payent un impôt de plus en plus élevé à mesure que les prix du pétrole augmentent. Selon le même principe que la progressivité de l'impôt sur le revenu. Ce système a été pensé pour que les gains fortuits ne profitent pas exclusivement aux entreprises pétrolières mais soient taxés et redistribués.
Quand les prix du baril chutent, les pétroliers n’enregistrent qu’une légère baisse de leurs revenus puisque la part du lion est prélevée par l’État lorsqu'ils augmentent. C'est donc le gouvernement qui encaisse le coup quand les prix du pétrole dégringolent. Par conséquent, si la crise européenne débouche sur une baisse significative du prix du pétrole, la Russie sera fortement touchée.
Le plus grand crime de poutine :
Après l'instauration de cette taxe sur les entreprises du secteurs énergétiques en 2004 ( voir la vidéo page géopolitique3), l'état russe en engrangé un trésor de guerre de près de 500 milliards ne 2008 qui lui a servis a financer des chantier sociaux ( logement sociaux , prime pour les enfants, modernisation d'infrastructures, etc.) mais beaucoup reste encore a faire. L'état russe a puisé dans ses réserves durant la période trouble de 2008 a 2010 et ne s'est pas endetté . Quand on pense qu'en occident nombres d'élites ( certainement a tendance néolibérales) ont transformées en chevalier blanc des types comme Khodorkowski ( comme le disait le monde diplomatique a son sujet :" versons une petite larmes ") , et quand on sait que en France, l'état accorde beaucoup de largesse au entreprises du CAC 40 qui ne paie pour ainsi dire pas d'impôts ( selon certaine source le manque a gagner pour l'état français serait au minime de 80 milliards par an, soit 800 milliards en 10 ans) sans compter les autres cadeaux fiscaux au proches du gouvernement, etc. on se dit que la dette qui étrangle l'état français de 1600 milliards pourrait être bien plus modeste si une certaine oligarchie financière en France avait été elle aussi mise a contribution. Oui mais voila chez nous en France le pouvoir financier a pris le pas sur le pouvoir politique contrairement en Russie ou s'est le pouvoir politique qui dirigent le pouvoir financier, ne serait-ce pas plutôt sa que l'on reprocherait a Poutine en Russie n'avoir pas permis a une certaine oligarchie ( qui a de bonne relation avec une autre oligarchie européenne et anglo-saxonne) d'avoir la main mise sur la Russie comme durant les années 90. Grande question auquel nombres d'entre nous devrait méditer sur le méchant Poutine et surtout sur la situation dans le monde qui consiste a faire payer les pauvres et le bon peuples avec les traditionnel argumentation " vous avez vécu au-dessus de vos moyens" classique , mais sa marche encore, la grèce et d'autre pays sous tutel du FMI sont la pour le prouver.
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